mercredi 15 juin 2016

Les avis de Marich { 129 } Arthur Rimbaud, le voleur de feu de Sarah Cohen-Scali

Titre : Arthur Rimbaud, le voleur de feu
Auteur : Sarah Cohen-Scali
Edition : Le livre de poches
Nombre de pages 248
Genre : Jeunesse/Biographique
Prix : 5,90€
QuatrièmeArthur déteste Charville, cette ville de province grise et triste où il est né un jour de 1854, et où il vit avec sa mère et ses deux sœurs. Alors, pour tromper la monotonie des jours, Arthur dévore livre après livre. Et puis il rêve d'un oiseau multicolore, bleu, vert, rouge, qu'il nomme Baou et qui lui inspire des poèmes. Car Arthur se fiche d'être un élève modèle. Il veut être poète, même si c'est être voyou...



Encore une chronique écrite en cours d’histoire. Que voulez-vous, la dissidence peut arriver n’importe quand ! Je vais vous parler d’un livre cher à mon cœur, qui m’a plus touchée que n’importe quel livre. Je ne le pensais pas, que j’avais un alter ego il y a 150 ans. Un livre qui m’a été conseillé par une amie et qui m’a bouleversée.

            Avant de commencer, je veux déjà faire une petite mise au point. Comme tout le monde j’ai un passé, des souffrances, des joies. J’ai eu un père très dur, souvent cruel, qui a fait de moi une personne complexe, tourmentée qui prends parfois des décisions incohérentes, et avec une âme profondément compliquée. J’ai forgé mes propres idées, et je suis une écorché-vive, comme notre cher poète. Ce roman a su me toucher plus que n’importe lequel. Et vous allez comprendre pourquoi. On suit donc Arthur, depuis son plus jeune âge, dans cette vie des Ardennes (ma région, coïncidence ?), où il est profondément malheureux. Avec une mère archaïque, un père absent, et un lieu de vie médiocre, Arthur rêve d’aventures, mais ce qu’il veut plus que tout, c’est devenir poète. Sa mère, qui le voit plutôt exercer un métier sérieux et refuse catégoriquement de le laisser vivre sa passion. Fugue après fugue, sur le fond d’une guerre sanglante, on découvre un Arthur torturé, qui a été brisé par la vie bien trop jeune. Arthur Rimbaud a donc beaucoup souffert, ce qui le rends très attachant. Et, forcément, je me suis identifiée à lui : j’ai reconnu ma souffrance dans la sienne. Avoir un parent despote, c’est très difficile, et ça m’a brisé le cœur bien des fois, face à la dureté sans nom de sa mère. On a un protagoniste qui se bat pour ce qu’il veut être, qui ne laisse pas tomber. J’ai trouvé que la fugue est une véritable question élevée et que c’est très intéressant de s’interroger sur les motivations, si elles ont lieu d’être ou non, si ce n’est question que de crise d’adolescence où que cela cache quelque chose de bien plus profond ? Et l’état psychologique du fugueur, complètement paumé, ne sachant pas où aller, mais en même temps savourant le doux goût de la liberté. Egalement, les conditions de vie, d’un adolescent livré à lui-même dans la compagne profonde Ardennaise, avec tous les dangers. On voit également les limites de la fugue, quand elle s’arrête, quand on retourne chez soi, submergé par la honte et la peur. Et voir nos rêves fracassés à jamais…

            A travers Arthur, j’ai vu le message du roman : se battre, se battre comme un acharné pour nos rêves. Si Arthur ne s’était pas rebellé, on aurait pas eu la chance de lire ses fabuleux poètes, qui montre bien son talent indescriptible.  Eh bien, je suivrais ce joli conseil : je me battrais pour aller au bout de mes rêves. Bref, parlons de la relation entre les personnages. Je trouve que l’auteur a fait un étonnant travail, bien approfondi, sur les liens de cette famille. On a déjà Frédérique, l’aîné, aussi malheureux que son frère. Je ne me suis pas vraiment attachée à lui, on ne le voit pas beaucoup, mais c’est quelqu’un qui a beaucoup souffert. Et puis Vitalie !! Mon personnage préféré après Arthur. J’ai adoré sa sensibilité, sa lucidité et le lien qui la relie à son frère. Ces deux-là sont les plus proches, et voir une si belle relation frère-sœur, ça fait chaud au cœur. J’ai tant aimé Vitalie pour son courage, son amour et sa force. Isabelle, la cadette, n’est pas forcément très intéressante. La mère, par contre, est un personnage haut en couleur. On ne voit que son despotisme et sa sévérité à toute épreuve, mais on en vient presque à être pris d’empathie pour elle : elle a eu un passé difficile, et si ça n’excuse pas son comportement, ça l’explique. Et puis, est-ce que les poèmes de Rimbaud auraient été aussi bon si elle n’avait pas été source de son malheur ? J’en doute fort. Après tout, les plus grands écrivains sont les plus torturés. Mais ce qui est m’a touchée dans ce personnage, c’est le réalisme hors-pair, avec quelques rares scènes qui nous prouvent que c’est un être humain, qu’elle aime ses enfants, et qu’elle peut être sensible. Oui oui.

            Sinon, j’ai retrouvé mon petit réalisme zolien. Mais en plus accessible on va dire. Je me suis retrouvée plongée à la fin du XIXème siècle et ça m’a énormément plu ! J’ai notamment une scène de la ville envahie par les soldats prusses qui était délicieuse à lire, avec cette description, et ces jolies figures de style ! Dans ce roman, on a donc une bonne dose d’histoire, ce qui m’a vraiment passionnée ! Et, encore une fois, ça passe tout seul ! On comprend donc mieux le contexte, et on se rends compte de la difficulté de vie à cette époque, notamment à cause de la guerre. J’ai donc appris beaucoup de choses, en effet, l’auteur va dans tous les domaines. Que ce soit la vie rurale ou urbaine, l’éducation très sévère à l’époque, le regard des autres quand on est une femme seule avec des enfants, les ragots, les idées affolantes des profs, la violence entre les enfants qui se perpétuent malheureusement, la question du bonheur à l’époque, la place de la femme dans la société… On en a donc pour tous les goûts et au-delà de la biographie de Rimbaud, c’est une véritable mine d’or pour la vie à cette époque, même si ce n’est pas encore très bien approfondi. C’est ce que j’adore chez Cohen-Scali, cette capacité à emmagasiner le plus de choses en le rendant passionnant ! Comme dans Max, un roman que j’avais plus qu’adoré ! Encore une fois, j’ai adoré la plume de l’auteur, qui a une saveur bien particulière, qui est très riche et pourtant très fluide. C’est un livre addictif, rempli d’action, qui nous fait réfléchir sur beaucoup de choses. On est bien loin des biographies chiantes et redondantes ! De plus, on a de nombreuses références à ses poèmes dont Roman, mon préféré de ce poète.

Pour conclure, ce roman est un coup de cœur. Je ne suis absolument pas déçue par l’auteur que j’adule et qui a eu me tenir en haleine tout au long de ma lecture. C’est un roman très complet, très touchant et très réaliste. J’ai su m’identifier avec profondeur à Arthur, le poète écorché vif. J’ai apprécié aussi les questionnements que peuvent susciter une telle société. Un roman simple en somme, mais que l’auteur a su sublimer pour en faire un énième chef d’œuvre.

Ma note: 20/20




mardi 14 juin 2016

C'est lundi, que lisez-vous? { 67 } 13/06


Nous sommes aujourd'hui lundi et c'est l'heure du C'est lundi que lisez vous? Un rendez vous hebdomadaire qui consiste à répondre à trois questions.

Rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures...

Le petit mot de la semaine:
Vacances. Ce mot qui me faisait sauter de joie il y a encore un an me parait tellement fade maintenant que j'ai découvert les joies du lycées et surtout mes amis qui me manquent horriblement! Bon, j'essaie de me concentrer sur les points positifs : dodo et lecture, ainsi que série à volonté. Bon, au moins je peux me reposer, après une année fatigante on peut le dire! Sinon cette semaine était super cool au niveau des cours, et j'ai pu lire beaucoup plus! Ça m'avait manqué ;) Par contre, j'ai plein de chroniques en retard, c'est la panique x) J'ai passé une super soirée au premier feu de la Saint-Jean de la saison!


Deux livres en une semaine, ça faisait longtemps! J'ai donc commencé la semaine par Une braise sous la cendre, de Sabaa Tahir, qui est une bonne surprise. J'ai découvert un univers passionnant et bien construit, des personnages poignants, une intrigue un peu molle je trouve, mais qui introduit bien la série.  C'est une dystopie réussie qui rempli bien le contrat pour ma part. J'ai ensuite enchaîné avec une romance, N'oublie pas les oiseaux de Murielle Magellan, qui me laisse... perplexe. Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Il me laisse totalement indifférente, autant vous dire qu'il ne m'a pas marquée... Je ne sais pas si une chronique paraîtra. C'était une lecture sympa tout de même, même si ça m'a passablement énervée.
Je lis donc avec grand plaisir le tome 2 d'Outlander, une de mes séries fétiches. Je n'en suis qu'au début, et comme dans le tome 1, le livre met du temps à démarrer, et je met beaucoup de temps à accrocher. Mais quel plaisir de retrouver tous ces personnages! et cet univers si fascinant! J'espère finir ce pavé pour la semaine prochaine en tout cas.

AUCUNE IDEE.

Et vous? Que lisez-vous?

mercredi 8 juin 2016

Les avis de Marich { 128 } Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie



Titre : Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Auteur : Dai Sijie
Edition : Folio
Nombre de pages : 228
Genre : Contemporain/Historique
Prix : 7,70€
QuatrièmeNous nous approchâmes de la valise.
Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. A l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais: Dickens, Kipling, Emily Brontë...
Quel éblouissement! Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara: avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde.
Réécrire une chronique. Ça faisait si longtemps. J’ai bien peur de perdre la main. Qu’après ces commentaires et dissertations, j’analyse trop le bouquin, en épargnant mes ressentis. Je vous demande donc votre avis, si cette chronique vous plait. Après un an de rédaction, je me suis nettement améliorée, j’espère donc que ça sera bénéfique à la qualité du blog. J’ai lu ce livre suite au conseil d’une amie, que je remercie car elle a visé juste ! Dans ce livre, ça parle de révolution, de Chine, de personnages hauts en couleurs, de traditions, de littérature, d’intégration. Suivez-moi dans cette chronique/dissertation sur ce livre pas banal !

                Parlons d’abord du contexte qui sors de l’ordinaire. Vous me connaissez, moi, la férue de romans historiques. Vous le savez que c’est mon petit péché mignon. Eh bien, j’ai été drôlement conquise par ce que j’ai appris ! Dans ce livre, on va suivre les différents protagonistes après la révolution chinoise (ça se passe en Chine donc) (Et également dans les années 70, où Queen voulait Rocker You). C’est une période de l’histoire qui m’est totalement inconnue et qui m’a passionnée ! Les enfants d’intellectuels sont déscolarisés et doivent vivre en pleine campagne afin de devenir paysans et ainsi contribuer à la dictature de notre cher Mao. C’est une Chine qui rejette l’éducation et qui veut revenir à des valeurs plus conservatrices. On suit donc nos personnages à travers leur quotidien très difficile. En effet, on est très loin de la Chine moderne et développée : ici, c’est la Chine de l’arrière-pays, sans électricité, sans eau courante, sans instruction, sans confort, sans modernisme. Le métier de paysan est donc un métier extrêmement difficile, car isolé de tout. Je me suis sentie très proche des personnages, vu que c’est très réaliste. C’est passionnant d’apprendre dans des livres ! L’auteur raconte avec une certaine facilité cette période difficile et je trouve que c’est un bon moyen d’apprentissage, vu que la révolution chinoise est au programme au lycée ! Bon, déjà l’auteur a marqué un très bon point.

                Parlons maintenant personnages. Ah, ces sales gosses. On a déjà le narrateur, dont on ignore le prénom. Il va vivre dans une bicoque avec son ami Luo. Le narrateur est très attachant, au vu de son pragmatisme, de son ingéniosité et de son réalisme. C’est un personnage très humain, avec un grand cœur, et très courageux. On suit nos petits poulets dans des conditions de vies très difficiles, et forcément, on est pris de compassion, ce qui fait que nous sommes un peu moins sans pitié. Je me suis identifié beaucoup à lui, car finalement il nous représente. On voit également qu’il a des faiblesses, des limites qui ont su me toucher. Même s’il m’a énervée quelques fois. Nous avons ensuite Luo, que j’ai adoré. Un peu plus endurci que son comparse, il apporte beaucoup à l’histoire. J’ai adoré ses moments où ils fumaient, le soir, dans leur cabane, comme si leur vie en dépendant. C’est une sorte de pause dans cette Chine ancienne. La relation Luo/Narrateur est une leçon à tous. Ils se soutiennent, ils s’aiment. J’ai adoré leurs valeurs et c’est une magnifique amitié qui est un pilier de l’histoire. Si les deux gars représentent le modernisme, la Petite Tailleuse est l’allégorie de cette Chine arriérée. Je l’ai souvent imaginé en vêtements traditionnels, vu que c’est ce qu’elle représente. Elle est la frontière entre le moderne et l’ancien. Je ne me suis pas vraiment attachée à elle, mais j’ai constaté sa place dans l’histoire, sa place avec les deux damoiseaux. SPOILER J’ai adoré voir son évolution, de fille naïve et timide à femme aux avis aiguisés. SPOILER. Néanmoins, je ne l’ai pas assez vue à mon goût. Il y a aussi tous les autres personnages, notamment les paysans et le chef du village. Ce sont des personnages hauts en couleur qui apportent un certain piment à l’histoire. J’ai adoré ces personnages simples, ignorants, pas vraiment attachants mais qui ajoutent un certain humour avec des scènes causasses. On découvre la réalité, et on a l’impression que cette histoire est réelle.
               
S’il y a un bien un point que j’ai adoré dans ce roman, c’est l’importance de la littérature. Ce bouquin nous donne envie d’en lire d’autres et les nombreuses références ont fait palpiter mon petit cœur de lectrice passionnée. Dans ce livre, la littérature est plus que jamais primordiale et c’est totalement inédit. C’est à ça que se raccrochent les protagonistes. Mais c’est tellement jouissif de constater le pouvoir des livres, de voir à quel point notre passion est importante. Ça m’a énormément touchée, en tant que lectrice, de voir que la littérature est devenue vitale dans notre monde. Du coup, je me suis sentie encore plus proche de nos personnages, car on partage la même passion. Les livres nous lient tous, qu’on soit en France au XXI siècle, en Chine dans les années 70 ou bien à la Renaissance en Italie. C’est un très beau message et ça nous montre encore une fois que l’éducation et la littérature sont la base du développement. Dans ce livre, il y a énormément d’action. Il n’est pas très conséquent, donc l’auteur ne s’attarde par à des détails futiles. C’est très bien approfondi et le côté « documentaire » passe tout seul. J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteur, qui fait que le livre se lit tout seul. C’est tout de même un récit léger, sans prise de tête. Malgré tout, en m’y penchant plus, j’ai relevé les différentes grandes questions énoncées : ça parle du pouvoir du livre, des conditions de vies après la Révolution, de l’intégration dans un lieu de vie moins développé avec ses difficultés. Finalement, il m’a fait beaucoup réfléchir et c’est vraiment un livre à lire. C’est donc un livre vite lu, qui reste original et palpitant.

Pour conclure, ce livre est une excellente lecture. Livre léger de première vue, il nous apprend beaucoup sur la Chine des années 70, la place de la littérature et son importance et l’intégration dans un milieu défavorisé. Adorant l’histoire, j’y ai trouvé mon compte. A côté de ça, on a une intrigue solide, des personnages attachants et réalistes, avec leurs défauts et leurs limites. L’auteur a une plume très agréable et j’ai passé un très beau moment. J’espère que cette chronique vous a plu !

Ma note: 18/20


lundi 6 juin 2016

C'est lundi, que lisez-vous? { 66 } 6/06


Nous sommes aujourd'hui lundi et c'est l'heure du C'est lundi que lisez vous? Un rendez vous hebdomadaire qui consiste à répondre à trois questions.

Rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures...

Le petit mot de la semaine:
Plus qu'une semaine de cours avant les vacances. Je ne réalise absolument pas, mais ça me déchire le cœur que cette année géniale se termine... Vu qu'un juin, nous avons un emploi du temps de chômeur (cf ma prof de maths adorée), j'ai eu le temps de lire! Youpi! Même si cette semaine fut assez comique : Portable confisqué, engueulade par les agents de la cantine, derniers contrôles inattendus... J'ai tout de même bien profité de cette semaine assez riche en émotion avec une après-midi foot, une journée à Polytechnique (ma vocation) et une autre après midi découverte des champs qui était juste géniale!


Cette semaine, j'ai donc dévoré La couleur des Sentiments, l'un des plus bons livres que j'aie jamais lu. Il y a tout dans ce bouquin : un thème intéressant et approfondi, des personnages humains, ce réalisme que j'aime tant, le travail énorme de dénonciation, le contexte affligeant... Ce livre m'a retournée, il est extrêmement touchant et je ne sais pas encore comment tourner ma chronique, qui sera sûrement différente des autres. J'ai enchaîné avec le film qui est très fidèle. En tout cas, c'est un livre qui ne m'a pas laissée indemne et que je conseille à tous!


J'ai donc entamé jeudi Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir. Pour le moment, je n'en suis qu'au début, et j'ai bien du mal à accrocher à cette histoire après l'énorme claque de ma précédente lecture. J'apprécie tout de même l'univers, même si je ne comprends pas tout. Je vous en reparle la semaine prochaine!









Je continue avec mes emprunts!

Et vous? Que lisez-vous?

dimanche 5 juin 2016

Bilan du mois | Mai 2016


Le mois de mai a été riche en émotions, et c'est aussi le mois où je me suis remise à véritablement lire. On est bien loin de mes 10 livres mensuels, mais avec les vacances qui approchent, j'escompte revenir à un rythme normal, et m'éclater! Pour changer un petit peu, j'ai décidé de reprendre le concept de Moi après mois, qui est, je trouve, très intéressant!

Découvrir du hardrock. Parler par SMS au lieu de bosser. Grand Week-end. Après-midi chez le chéri. Nouvelles rencontres. Week-end chez la meilleure amie. Anniversaire. S'éclater. Aimer danser. Grosse dispute. Se sentir mal. Etre heureuse d'aller au lycée. Sortir de sa panne de lecture. Se taper des séries de code à foison. Aimer le cours de littérature et société. Se sentir bien. Heures de trous avec les amis. Etre heureuse. Avoir des bonnes notes. Prévoir des sorties. Appels et skype en amoureux. Faire 3 séries de codes tous les jours. Premier cadeau pour nos un mois. Faire des photos WTF. Faire du vélo. Période sans. Vouloir consoler ses amis. Sourire. Offrir un collier à maman. Ambiance de fin d'année. Sérénité.

Couverture Fahrenheit 451Couverture L'École des femmesCouverture Balzac et la Petite Tailleuse chinoiseCouverture Arthur Rimbaud : Le voleur de feu

Fahrenheit 451: Un livre qui n'a pas su me toucher. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire, et c'est donc une lecture fade. Cependant, au vu du contexte de lecture, je pense le relire dans de meilleures conditions afin d'écrire un avis plus juste.

L'école des femmes: Pas un des meilleurs de Molière. C'est une lecture lente, qui m'a exacerbée à plusieurs reprises. Certes, on voit l'évolution d'Agnès, mais le facteur de l'amour est selon moi pas assez exploité. Il n'y aura pas d'avis sur ce livre, lu pour les cours, qui ne m'a pas marqué plus que ça, même si le fond est étonnant et intéressant pour l'époque.

Balzac et la petite tailleuse Chinoise: Voici la livre qui a réussi à me faire sortir de ma panne de lecture! C'était une lecture très enrichissante et passionnante. L'histoire se passe dans la Chine des années 70, après la Révolution. C'est un contexte original, peu connu du grand public qui a su me fasciner. On y trouve des personnages très humains, très réalistes qui nous montrent sans filtre la vie dans les campagnes chinoises. J'ai tout simplement adoré le lien des livres et de la liberté! Ma chronique paraîtra cette semaine. Je vous conseille ce livre décalé et addictif!

Arthur Rimbaud, le voleur de feu: Un livre qui a su me faire tomber amoureuse de ce poète au cœur noir. Ce livre est un GROS COUP DE COEUR! J'ai redécouvert mon enfance dans celle de Rimbaud, qui lui même me ressemble énormément. C'est un livre qui m'a touché au plus profond de moi même. Il m'a tellement passionnée, je n'ai même pas les mots pour dire à quel point ce livre est une pépite. Encore une fois, Cohen-Scali m'a envoûtée avec sa plume hors-norme et son récit est terriblement addictif. JE. VOUS. CONSEILLE. ABSOLUMENT. CE. LIVRE!

Sur ce, j'espère un mois de juin plus rempli niveau lectures, et il l'est déjà bien avec toutes les sorties prévues! Je vous souhaite un merveilleux mois de juin rempli de bonheur et de douceur!

Résultat de recherche d'images pour "hello june"

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...