vendredi 8 août 2014

Le vendredi, on écrit {7 } [ Révélée • Chapitre 3 • Partie 6 ]


Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la sixième partie du chapitre 3 ♥
Plagiat Interdit!


Chapitre 3

Partie 6

Le flash-back s'interrompit pour faire place à la réalité. 
Je m'aperçus que j'étais tombée à genoux et que je me mettais la tête entre les mains.
Un vieil homme qui avait l'air bienveillant se pencha sur moi.
- Mademoiselle ? Vous allez bien ? demanda-t-il.
Incapable de bouger, je restai muette. Alors la réalité me revint brusquement, comme une gifle : Jake n'aurait pas voulu que j'abandonne, il aurait voulu que je passe mon Appel. Les mots « vous serez plus que jamais opposés » se répétaient en boucle dans ma tête.
Ignorant le vieil homme qui commençait à rechercher de l'aide car il s'inquiétait, je restai immobile et je me remémorai la dernière fois que je l'avais vu.
- Mon amour, il faut que je fasse vite ! avait dit précipitamment Jake.
Nous étions sur la quai de la gare Saint-Lazarre. Elle avait été rénovée et transformée en un centre de Partaxi.
J'avais dû faire le mur pour m'enfuir suite à son appel paniqué. Mon visage était baigné de larmes et ses yeux étaient remplis d'une tristesse et d'une douleur profonde.
J'étais profondément désespérée de son départ sans aucune possibilité de se revoir.
- Tu sais que je t'aimerai toujours, tu es la femme de me vie, je penserai à toi tous les jours, avait-il annoncé en prenant mon visage entre ses mains.
Incapable de parler, je m'étais contentée de lui exprimer tout mon désespoir en le regardant intensément.
- Je t'aime à la folie, je t'en prie, reste en vie ! avais-je murmuré lamentablement.
Sur ces mots, il s'était penché pour m'embrasser. Mes lèvres s'étaient entrouvertes instantanément, avides de lui dire en revoir. Sa langue avait pénétré dans ma bouche en une explosion d'amour et de plaisir. Il m'avait embrassé longuement et langoureusement. Je m'étais accrochée à sa nuque désespérément et il m'avait serrée si forte contre lui que j'avais crains un instant d'être écrasée.
Notre amour et notre attirance étaient si forts que j'avais l'impression de perdre une partie de moi-même, une partie de mon âme.
J'avais, à contrecœur, mis fin à ce baiser.
Nous nous étions regardés droit dans les yeux, sans dire un mot, une ultime fois.
Puis, sans me quitter des yeux, il m'avais embrassée la main tendrement.
Il s'était ainsi éloigné, à reculons, me regardant de la tête au pied pour imprimer mon corps au maximum, ce que j'avais fais aussi.
J'avais eus l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine, à la place de mon cœur, mon visage était glacé. Mes larmes s'étaient taries. Mais quand le partaxi qui l'emmenait loin de moi avait démarré, une unique larme, brûlante, coula sur mon visage.
Quand je n'avais plus vu le partaxi, je m'étais écroulée, incapable de rester debout. Personne n'était venu me consoler et ça avait été mieux ainsi.
C'est sur ce souvenir douloureux que je revins à la réalité.

©

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