jeudi 1 septembre 2016

Un peu de blabla | La rentrée, le blog, l'organisation,mes objectifs

Bien le bonjour cher camarades.
Nous sommes le 1er septembre, je reprends demain. Une petite discussion s’impose.
Bon, vous avez remarqué, cette année n’a pas été signe d’assiduité ou même de régularité. Les joies de l’internat, des week-end chargés. Avec ce tourbillon, plus l’envie d’écrire des chroniques. D’ailleurs la méthode « j’écris tout d’un coup sur word » ne me conviens plus. J’ai donc pour objectif de les écrire à la main, parce que c’est ça qui fonctionne chez moi. Je suis donc en pleine transition ! J’ai envie d’alimenter mon blog, et même si mes lectures sont amoindries, je veux vous offrir une chronique de chacune de mes lectures parce que je le vaux bien, parce que j’aime partager !  Ce sera un article brouillon, comme d’habitude au fait !

Bref, je vais tenter une autre organisation du blog, avec un carnet de bord afin d’être plus régulière et plus assidue ! Je vous en reparlerais peut être dans un autre article ;)
Cette année sera chargée, je rentre en première ES et j’ai deux options (euro allemand et théâtre), donc l’emploi du temps est assez lourd (36 heures de cours) et donc il y a tout le boulot qui va avec. Je ne peux rien vous promettre pour le blog, je dois voir si je peux tout gérer, en sachant que le boulet que je suis n’a toujours pas son code et que je rentrerais tard le vendredi soir. Une année chargée, mais épanouissante. Parce que ce sont des cours qui me passionnent, que ce soit le français, les maths, l’histoire (même si mon prof est nul), les SES… Si vous rentrez en seconde, je vous conseille vraiment de n’écouter personne et d’aller là où les cours vous intéressent le plus !

Je vous partage mes objectifs pour cette année !

--> Avoir une alimentation plus équilibrée
--> Faire au moins une sortie en vélo par semaine
--> Moins glander (réseaux sociaux!), faire plus de choses utiles
--> Tenir à jour mon journal
--> Tenir à jour mon carnet de blog
--> ARRËTER DE PROCRASTINER
--> Relire mes cours chaque soirs
--> Apprendre petit à petit
--> Se coucher plus tôt

n   
 Bon, je n’ai plus rien à vous dire, je ferais sûrement des petites updates au cours de l’année et si vous avez des questions, que ce soit sur le lycée, la série ES ou même l’orientation n’hésitez pas à commenter !


Bonne rentrée à tous !

mardi 9 août 2016

Tag | Tag du lecteur en vacances

tag vacances

Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour un tag qui me parait sympa à faire, et qui j’espère vous plaira ! Et puis bon, fallait bien que j’trouve quelque chose à me mettre sous la dent !

1) En vacances, lisez-vous des livres traditionnels ou sur liseuse ?

Je lis des livres traditionnels toute l’année et en vacances, pour la simple et bonne raison que je n’ai pas de liseuse ! (et oui)

2) En vacances, lisez-vous plus ou moins qu'à l'habitude ?

Je lis beaucoup plus en vacances ! Vu que je suis interne dans mon lycée, j’ai absolument pas de temps libre pour lire et si je le peux, c’est 10-15 minutes avant l’extinction des feux, même si j’ai déjà lu sous ma couette avec la sainte lumière qu’est mon portable (mais chut faut pas le dire). Donc quand c’est les vacances ou le week-end et que je ne passe pas la soirée au téléphone avec chéri, je me plonge dans un bouquin. Même si merde à la fin, y’a toujours les séries quoi…

3) Préparez-vous une pile à lire spéciale vacances ou vous laissez-vous guider par vos envies ?

Avant j’étais un peu une psychopathe de la préparation de pile à lire spéciale. Maintenant, plus du tout. Savoir ce que je vais lire après ma lecture en cours se résume aux emprunts de la médiathèque que je dois bientôt rendre. Sinon je ne sais absolument pas, alors c’est pas pour préparer une PAL spéciale vacances. Donc je me laisse guider par vos envies de chocolat.

4) Avez-vous un genre préféré de lectures pour les vacances ?

J’ai remarqué depuis peu que maintenant mes genres de livres ne correspondent absolument plus à une période de l’année. Ça doit se limiter à Noël où je lis des histoires enneigées (ça n’a absolument aucun sens putain), mais sinon j’ai des périodes où je vais lire des classiques, dévorer des romances, me replonger dans le young adult qui n’ont absolument aucun rapport avec une période de l’année. En ce moment, je n’ai pas vraiment de genre défini, je suis assez hétéroclite, et je viens de fermer un King pour me plonger dans Harry Potter et aller me faire peur ensuite avec un thriller psychologique donc bon on repassera pour le genre préféré.

5) Achetez-vous plus ou moins de livres en vacances qu'à l'habitude ?

Vu que je n’achète absolument pas de livres que ce soit en vacances ou dans l’année (merci médiathèque et amis prêteurs), cette question n’a aucun sens pour ma part. Les derniers bouquins que j’ai achetés pour moi sont une dizaine de bouquins de Zola, ce dieu.

6) Réalisez-vous des défis livresques pendant vos vacances (le défi PKJ de juillet est disponible et celui d'août est en préparation!)?

Plus maintenant, le seul défi livresque qui me plait encore est le week-end à mille, sinon plus rien. Vu que je n’étais pas du tout active sur le blog, ça me passe un peu au-dessus du chapeau, et maintenant j’ai décidé de plus me foutre la pression pour les bouquins quoi, du coup j’écoute mon cœur pour être fleur bleue. Mais évidemment, si je vois passer un défi qui m’intéresse, je le fais sans hésiter (non. Oublie pas que je suis interne dans un mois.)

7) Quel est le livre que vous avez le plus envie de lire pendant vos vacances ?
Je me rends compte que je suis vraiment sortie de cette sphère. Que ma vie de lectrice n’est plus du tout la même. Je n’ai pas forcément de livre que j’ai envie de lire pendant les vacances, parce qu’à présent, quand je veux lire un livre, c’est un peu comme Usain Bolt dans ma tête, ça arrive d’un seul coup, et pas trois mois à l’avance, non plutôt trois secondes avant de commencer à le lire. La wish-list n’est plus qu’un lointain souvenir, comme ce caniche aperçu un jour sur le trottoir.

8) Quels sont 3 autres livres que vous aimeriez lire pendant vos vacances ?

Comme expliqué plus haut, je ne peux pas répondre à cette question. Je peux éventuellement dire que ma prochaine lecture est Purgatoire des innocents de Karine Giebel, et encore, c’est pas encore sur. Ma PAL me fait de l’œil alors ça sera peut-être un autre bouquin, qui sait.

9) Avez-vous l'intention de lire un Pocket Jeunesse pendant vos vacances ?

Non, sorry, moi je fais le tag que pour les autres questions, les Pocket Jeunesse j’en lis plus trop. Et oui tout le monde change. Mais si je peux vous conseiller un excellent PKJ quand même, je vous conseille la trilogie de Licia Troisi, Chroniques du monde émergé, qui est une fantasy géniale et merveilleuse comme le chocolat. (oui je suis gourmande)

10) Avez-vous un bon souvenir de lecture en vacances ?

Il y a ces journées d’été où nos vêtements se collent à notre peau, d’une manière sensuelle dégueulasse, et qu’on oublie tout dans un bon bouquin. Je pense que lire au bord d’une piscine est pas mal agréable, comme en Vendée où je suis partie une semaine. Après je peux pas trop répondre, lire ne fait plus vraiment parti de mes bons souvenirs. Ce que je veux dire c’est que les bons souvenirs qui me viennent son mes cinglés d’amis et mon adorable taré d’amoureux. Lire est très enrichissant et j’adore ça, mais sorry ma vie sociale je l’aime.

11) Pouvez-vous conseiller 3 lectures idéales pour les vacances ?

Ecoutez, si vous êtes du genre à vous foutre complètement du « l’été on lit du léger », je vous conseille mon dernier coup de cœur, 22/11/63 de Stephen King, qui est une histoire terriblement prenante, que j’ai dévoré en quelques jours, et qui m’a toute retournée. J’y penserais encore longtemps je pense. Après on peut faire dans l’originalité et lire L’écume des jours de Vian (on fait plaisir au chéri au passage), qui est une histoire critique de la société de l’auteur, totalement délirante mais géniale. Je vous conseille de voir l’analyse de l’alchimied’un roman, qui m’a personnellement permis de comprendre ce que l’auteur a voulu dénoncer. Bon, vu que « l’été on lit du léger » est jamais loin, je peux également vous conseiller Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer, qui est une romance épistolaire super originale et très touchante. Une merveille !

12) Avec quel personnage de roman aimeriez-vous partir en vacances ?

Jaaaaaaaaaamiiiiiiiiiiiiie *-* Oui je suis gaga de Outlander. D’ailleurs j’ai jamais continué le tome 2, mais chut, chut s’il vous plait.

13) Quel lieu de roman (réel ou imaginaire) aimeriez-vous visiter ?

Etant donné que je suis en pleine relecture de la saga Harry Potter, Poudlard me fait sacrément de l’œil ! 

lundi 8 août 2016

C'est lundi, que lisez-vous? {68} 8/08


Nous sommes aujourd'hui lundi et c'est l'heure du C'est lundi que lisez vous? Un rendez vous hebdomadaire qui consiste à répondre à trois questions. Rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures...


Le petit mot de la semaine:
Plus d'un mois que j'ai laissé mon blog inactif. Mais me revoici! Je vous avouerais que ce n'est pas la grande forme en ce moment, les vacances me paraissent interminables, déjà deux mois qu'elles ont commencées... Après un début de vacances géniales, je me rends compte à quel point le lycée me manque. Et je redeviens quelque peu solitaire, comme il y a un an, à rester seule toute la journée avec un bon bouquin. Je me rends compte que quand je ne lisais pas je profitais de la vie, mais maintenant que je passe mon temps à ça, j'ai l'impression de faire une pause, qui est interminable. J'adore lire, mais le côté tourbillon des amis et même du lycée me manque terriblement. Enfin, je n'ai plus qu'une grosse semaine à être inactive avant d'avoir à nouveau une vie sociale. BREF. Maintenant que je vous ai fait part de mes états d'âme, je peux vous parler de bouquins, des choses qui sont tout de même intéressantes :)



J'ai commencé la semaine avec 99 Francs de Beigbeder, qui me laisse pensive et perplexe. Je trouve que l'auteur a fait un travail génial, et qu'à travers le personnage d'Octave il dénonce à merveille l'univers de la pub, le capitalisme et quelques travers de la société actuelle. J'étais charmée au début, mais je me suis lassée et le côté très vulgaire commence légèrement à me courir sur le haricot. C'est un livre qui dérange, et c'est pour ça que j'ai adoré ce roman. Un peu paradoxal, mais quand j'arriverais à écrire une chronique digne de ce nom vous comprendrez mieux! J'ai poursuivi avec le premier tome d'Harry Potter, que j'ai adoré bien évidemment. C'est inutile que je vous fasse une chronique, vu que tout le monde connait Harry Potter. Néanmoins, j'avais oublié le côté très enfantin du livre, et ça m'a quelque peu surprise. Mais c'est avec délice que je me replonge dans cette saga merveilleuse!




Je suis plongée depuis le milieu de la semaine dans 22/11/63 de Stephen King, qui est absolument passionnant. Cette histoire me touche énormément, et comme tous les King, a un suspense monstre! Je pense terminer cette brique aujourd'hui ou demain, et je sens le coup de coeur venir.


                                         


Je vais me plonger dans ce thriller psychologique qui me fait de l'oeil depuis pas mal de temps, et me replonger dans l'univers magique d'Harry Potter!

Et vous? Que lisez-vous?

dimanche 3 juillet 2016

Une soirée en juillet

Une soirée en juillet.
Des rires fusent. Des rires joyeux, des rires nostalgiques, des rires mélancoliques.
Douce nuit, douce nuit de juillet,
Que vas-tu nous dévoiler sur notre avenir, notre destinée ?

Une soirée en juillet.
Unique.
On fait les cons, on fout le bordel.
On est inconscients et on s’aime.

Une soirée en juillet.
Et le charme opère,
Le bonheur envahit l’air,
La musique s’échappe, un moment hors du temps.

Une soirée en juillet.
Une grande tablée, des histoires valeureuses,
Des discours émouvants, des larmes,
On sent la fin. La fin d’une époque.

Une soirée en juillet.
Une piste de danse à moitié vide.
Moitié vide comme mon âme.
Des discussions graves, des discussions tourmentées.

Une soirée en juillet.
Une soirée pleine de doutes.
Une nuit à parler. Une nuit à observer le ciel s’éclaircir.
Ce ciel qui ressemble tant à la tempête de ses yeux.

Une soirée en juillet.
Mon cœur, ô mon cœur,
Tourmenté, doutant, mais amoureux.
Autour d’une clope on réfléchit.

Une soirée en juillet.
Des corps grelotants sur de la musique rock,
Des métalleux déchaînés, des moments inoubliables.
Des étoiles, les étoiles dans ses yeux.

Une soirée en juillet.
Des larmes, des cris, des rires, des sourires.
Une nuit à regarder le ciel, une nuit à part.
Des cris du cœur, des pleurs de l’âme.

Une soirée en juillet.
Une nuit sans dormir,
Une nuit avec les personnes que l’on aime,
A rager, à insulter, à plaisanter, à s’éclater.

Une soirée en juillet.
Des personnes exceptionnelles, entières, humaines.
Un groupe inoubliable, soudé plus que jamais.
Doute, ô sombre doute, vite chassé par ses mots doux.

Une soirée en juillet.
Et une chose est certaine,
Je l’aime.
Je l'aime à la folie.

mercredi 15 juin 2016

Les avis de Marich { 129 } Arthur Rimbaud, le voleur de feu de Sarah Cohen-Scali

Titre : Arthur Rimbaud, le voleur de feu
Auteur : Sarah Cohen-Scali
Edition : Le livre de poches
Nombre de pages 248
Genre : Jeunesse/Biographique
Prix : 5,90€
QuatrièmeArthur déteste Charville, cette ville de province grise et triste où il est né un jour de 1854, et où il vit avec sa mère et ses deux sœurs. Alors, pour tromper la monotonie des jours, Arthur dévore livre après livre. Et puis il rêve d'un oiseau multicolore, bleu, vert, rouge, qu'il nomme Baou et qui lui inspire des poèmes. Car Arthur se fiche d'être un élève modèle. Il veut être poète, même si c'est être voyou...



Encore une chronique écrite en cours d’histoire. Que voulez-vous, la dissidence peut arriver n’importe quand ! Je vais vous parler d’un livre cher à mon cœur, qui m’a plus touchée que n’importe quel livre. Je ne le pensais pas, que j’avais un alter ego il y a 150 ans. Un livre qui m’a été conseillé par une amie et qui m’a bouleversée.

            Avant de commencer, je veux déjà faire une petite mise au point. Comme tout le monde j’ai un passé, des souffrances, des joies. J’ai eu un père très dur, souvent cruel, qui a fait de moi une personne complexe, tourmentée qui prends parfois des décisions incohérentes, et avec une âme profondément compliquée. J’ai forgé mes propres idées, et je suis une écorché-vive, comme notre cher poète. Ce roman a su me toucher plus que n’importe lequel. Et vous allez comprendre pourquoi. On suit donc Arthur, depuis son plus jeune âge, dans cette vie des Ardennes (ma région, coïncidence ?), où il est profondément malheureux. Avec une mère archaïque, un père absent, et un lieu de vie médiocre, Arthur rêve d’aventures, mais ce qu’il veut plus que tout, c’est devenir poète. Sa mère, qui le voit plutôt exercer un métier sérieux et refuse catégoriquement de le laisser vivre sa passion. Fugue après fugue, sur le fond d’une guerre sanglante, on découvre un Arthur torturé, qui a été brisé par la vie bien trop jeune. Arthur Rimbaud a donc beaucoup souffert, ce qui le rends très attachant. Et, forcément, je me suis identifiée à lui : j’ai reconnu ma souffrance dans la sienne. Avoir un parent despote, c’est très difficile, et ça m’a brisé le cœur bien des fois, face à la dureté sans nom de sa mère. On a un protagoniste qui se bat pour ce qu’il veut être, qui ne laisse pas tomber. J’ai trouvé que la fugue est une véritable question élevée et que c’est très intéressant de s’interroger sur les motivations, si elles ont lieu d’être ou non, si ce n’est question que de crise d’adolescence où que cela cache quelque chose de bien plus profond ? Et l’état psychologique du fugueur, complètement paumé, ne sachant pas où aller, mais en même temps savourant le doux goût de la liberté. Egalement, les conditions de vie, d’un adolescent livré à lui-même dans la compagne profonde Ardennaise, avec tous les dangers. On voit également les limites de la fugue, quand elle s’arrête, quand on retourne chez soi, submergé par la honte et la peur. Et voir nos rêves fracassés à jamais…

            A travers Arthur, j’ai vu le message du roman : se battre, se battre comme un acharné pour nos rêves. Si Arthur ne s’était pas rebellé, on aurait pas eu la chance de lire ses fabuleux poètes, qui montre bien son talent indescriptible.  Eh bien, je suivrais ce joli conseil : je me battrais pour aller au bout de mes rêves. Bref, parlons de la relation entre les personnages. Je trouve que l’auteur a fait un étonnant travail, bien approfondi, sur les liens de cette famille. On a déjà Frédérique, l’aîné, aussi malheureux que son frère. Je ne me suis pas vraiment attachée à lui, on ne le voit pas beaucoup, mais c’est quelqu’un qui a beaucoup souffert. Et puis Vitalie !! Mon personnage préféré après Arthur. J’ai adoré sa sensibilité, sa lucidité et le lien qui la relie à son frère. Ces deux-là sont les plus proches, et voir une si belle relation frère-sœur, ça fait chaud au cœur. J’ai tant aimé Vitalie pour son courage, son amour et sa force. Isabelle, la cadette, n’est pas forcément très intéressante. La mère, par contre, est un personnage haut en couleur. On ne voit que son despotisme et sa sévérité à toute épreuve, mais on en vient presque à être pris d’empathie pour elle : elle a eu un passé difficile, et si ça n’excuse pas son comportement, ça l’explique. Et puis, est-ce que les poèmes de Rimbaud auraient été aussi bon si elle n’avait pas été source de son malheur ? J’en doute fort. Après tout, les plus grands écrivains sont les plus torturés. Mais ce qui est m’a touchée dans ce personnage, c’est le réalisme hors-pair, avec quelques rares scènes qui nous prouvent que c’est un être humain, qu’elle aime ses enfants, et qu’elle peut être sensible. Oui oui.

            Sinon, j’ai retrouvé mon petit réalisme zolien. Mais en plus accessible on va dire. Je me suis retrouvée plongée à la fin du XIXème siècle et ça m’a énormément plu ! J’ai notamment une scène de la ville envahie par les soldats prusses qui était délicieuse à lire, avec cette description, et ces jolies figures de style ! Dans ce roman, on a donc une bonne dose d’histoire, ce qui m’a vraiment passionnée ! Et, encore une fois, ça passe tout seul ! On comprend donc mieux le contexte, et on se rends compte de la difficulté de vie à cette époque, notamment à cause de la guerre. J’ai donc appris beaucoup de choses, en effet, l’auteur va dans tous les domaines. Que ce soit la vie rurale ou urbaine, l’éducation très sévère à l’époque, le regard des autres quand on est une femme seule avec des enfants, les ragots, les idées affolantes des profs, la violence entre les enfants qui se perpétuent malheureusement, la question du bonheur à l’époque, la place de la femme dans la société… On en a donc pour tous les goûts et au-delà de la biographie de Rimbaud, c’est une véritable mine d’or pour la vie à cette époque, même si ce n’est pas encore très bien approfondi. C’est ce que j’adore chez Cohen-Scali, cette capacité à emmagasiner le plus de choses en le rendant passionnant ! Comme dans Max, un roman que j’avais plus qu’adoré ! Encore une fois, j’ai adoré la plume de l’auteur, qui a une saveur bien particulière, qui est très riche et pourtant très fluide. C’est un livre addictif, rempli d’action, qui nous fait réfléchir sur beaucoup de choses. On est bien loin des biographies chiantes et redondantes ! De plus, on a de nombreuses références à ses poèmes dont Roman, mon préféré de ce poète.

Pour conclure, ce roman est un coup de cœur. Je ne suis absolument pas déçue par l’auteur que j’adule et qui a eu me tenir en haleine tout au long de ma lecture. C’est un roman très complet, très touchant et très réaliste. J’ai su m’identifier avec profondeur à Arthur, le poète écorché vif. J’ai apprécié aussi les questionnements que peuvent susciter une telle société. Un roman simple en somme, mais que l’auteur a su sublimer pour en faire un énième chef d’œuvre.

Ma note: 20/20




mardi 14 juin 2016

C'est lundi, que lisez-vous? { 67 } 13/06


Nous sommes aujourd'hui lundi et c'est l'heure du C'est lundi que lisez vous? Un rendez vous hebdomadaire qui consiste à répondre à trois questions.

Rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures...

Le petit mot de la semaine:
Vacances. Ce mot qui me faisait sauter de joie il y a encore un an me parait tellement fade maintenant que j'ai découvert les joies du lycées et surtout mes amis qui me manquent horriblement! Bon, j'essaie de me concentrer sur les points positifs : dodo et lecture, ainsi que série à volonté. Bon, au moins je peux me reposer, après une année fatigante on peut le dire! Sinon cette semaine était super cool au niveau des cours, et j'ai pu lire beaucoup plus! Ça m'avait manqué ;) Par contre, j'ai plein de chroniques en retard, c'est la panique x) J'ai passé une super soirée au premier feu de la Saint-Jean de la saison!


Deux livres en une semaine, ça faisait longtemps! J'ai donc commencé la semaine par Une braise sous la cendre, de Sabaa Tahir, qui est une bonne surprise. J'ai découvert un univers passionnant et bien construit, des personnages poignants, une intrigue un peu molle je trouve, mais qui introduit bien la série.  C'est une dystopie réussie qui rempli bien le contrat pour ma part. J'ai ensuite enchaîné avec une romance, N'oublie pas les oiseaux de Murielle Magellan, qui me laisse... perplexe. Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Il me laisse totalement indifférente, autant vous dire qu'il ne m'a pas marquée... Je ne sais pas si une chronique paraîtra. C'était une lecture sympa tout de même, même si ça m'a passablement énervée.
Je lis donc avec grand plaisir le tome 2 d'Outlander, une de mes séries fétiches. Je n'en suis qu'au début, et comme dans le tome 1, le livre met du temps à démarrer, et je met beaucoup de temps à accrocher. Mais quel plaisir de retrouver tous ces personnages! et cet univers si fascinant! J'espère finir ce pavé pour la semaine prochaine en tout cas.

AUCUNE IDEE.

Et vous? Que lisez-vous?

mercredi 8 juin 2016

Les avis de Marich { 128 } Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie



Titre : Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Auteur : Dai Sijie
Edition : Folio
Nombre de pages : 228
Genre : Contemporain/Historique
Prix : 7,70€
QuatrièmeNous nous approchâmes de la valise.
Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. A l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais: Dickens, Kipling, Emily Brontë...
Quel éblouissement! Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara: avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde.
Réécrire une chronique. Ça faisait si longtemps. J’ai bien peur de perdre la main. Qu’après ces commentaires et dissertations, j’analyse trop le bouquin, en épargnant mes ressentis. Je vous demande donc votre avis, si cette chronique vous plait. Après un an de rédaction, je me suis nettement améliorée, j’espère donc que ça sera bénéfique à la qualité du blog. J’ai lu ce livre suite au conseil d’une amie, que je remercie car elle a visé juste ! Dans ce livre, ça parle de révolution, de Chine, de personnages hauts en couleurs, de traditions, de littérature, d’intégration. Suivez-moi dans cette chronique/dissertation sur ce livre pas banal !

                Parlons d’abord du contexte qui sors de l’ordinaire. Vous me connaissez, moi, la férue de romans historiques. Vous le savez que c’est mon petit péché mignon. Eh bien, j’ai été drôlement conquise par ce que j’ai appris ! Dans ce livre, on va suivre les différents protagonistes après la révolution chinoise (ça se passe en Chine donc) (Et également dans les années 70, où Queen voulait Rocker You). C’est une période de l’histoire qui m’est totalement inconnue et qui m’a passionnée ! Les enfants d’intellectuels sont déscolarisés et doivent vivre en pleine campagne afin de devenir paysans et ainsi contribuer à la dictature de notre cher Mao. C’est une Chine qui rejette l’éducation et qui veut revenir à des valeurs plus conservatrices. On suit donc nos personnages à travers leur quotidien très difficile. En effet, on est très loin de la Chine moderne et développée : ici, c’est la Chine de l’arrière-pays, sans électricité, sans eau courante, sans instruction, sans confort, sans modernisme. Le métier de paysan est donc un métier extrêmement difficile, car isolé de tout. Je me suis sentie très proche des personnages, vu que c’est très réaliste. C’est passionnant d’apprendre dans des livres ! L’auteur raconte avec une certaine facilité cette période difficile et je trouve que c’est un bon moyen d’apprentissage, vu que la révolution chinoise est au programme au lycée ! Bon, déjà l’auteur a marqué un très bon point.

                Parlons maintenant personnages. Ah, ces sales gosses. On a déjà le narrateur, dont on ignore le prénom. Il va vivre dans une bicoque avec son ami Luo. Le narrateur est très attachant, au vu de son pragmatisme, de son ingéniosité et de son réalisme. C’est un personnage très humain, avec un grand cœur, et très courageux. On suit nos petits poulets dans des conditions de vies très difficiles, et forcément, on est pris de compassion, ce qui fait que nous sommes un peu moins sans pitié. Je me suis identifié beaucoup à lui, car finalement il nous représente. On voit également qu’il a des faiblesses, des limites qui ont su me toucher. Même s’il m’a énervée quelques fois. Nous avons ensuite Luo, que j’ai adoré. Un peu plus endurci que son comparse, il apporte beaucoup à l’histoire. J’ai adoré ses moments où ils fumaient, le soir, dans leur cabane, comme si leur vie en dépendant. C’est une sorte de pause dans cette Chine ancienne. La relation Luo/Narrateur est une leçon à tous. Ils se soutiennent, ils s’aiment. J’ai adoré leurs valeurs et c’est une magnifique amitié qui est un pilier de l’histoire. Si les deux gars représentent le modernisme, la Petite Tailleuse est l’allégorie de cette Chine arriérée. Je l’ai souvent imaginé en vêtements traditionnels, vu que c’est ce qu’elle représente. Elle est la frontière entre le moderne et l’ancien. Je ne me suis pas vraiment attachée à elle, mais j’ai constaté sa place dans l’histoire, sa place avec les deux damoiseaux. SPOILER J’ai adoré voir son évolution, de fille naïve et timide à femme aux avis aiguisés. SPOILER. Néanmoins, je ne l’ai pas assez vue à mon goût. Il y a aussi tous les autres personnages, notamment les paysans et le chef du village. Ce sont des personnages hauts en couleur qui apportent un certain piment à l’histoire. J’ai adoré ces personnages simples, ignorants, pas vraiment attachants mais qui ajoutent un certain humour avec des scènes causasses. On découvre la réalité, et on a l’impression que cette histoire est réelle.
               
S’il y a un bien un point que j’ai adoré dans ce roman, c’est l’importance de la littérature. Ce bouquin nous donne envie d’en lire d’autres et les nombreuses références ont fait palpiter mon petit cœur de lectrice passionnée. Dans ce livre, la littérature est plus que jamais primordiale et c’est totalement inédit. C’est à ça que se raccrochent les protagonistes. Mais c’est tellement jouissif de constater le pouvoir des livres, de voir à quel point notre passion est importante. Ça m’a énormément touchée, en tant que lectrice, de voir que la littérature est devenue vitale dans notre monde. Du coup, je me suis sentie encore plus proche de nos personnages, car on partage la même passion. Les livres nous lient tous, qu’on soit en France au XXI siècle, en Chine dans les années 70 ou bien à la Renaissance en Italie. C’est un très beau message et ça nous montre encore une fois que l’éducation et la littérature sont la base du développement. Dans ce livre, il y a énormément d’action. Il n’est pas très conséquent, donc l’auteur ne s’attarde par à des détails futiles. C’est très bien approfondi et le côté « documentaire » passe tout seul. J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteur, qui fait que le livre se lit tout seul. C’est tout de même un récit léger, sans prise de tête. Malgré tout, en m’y penchant plus, j’ai relevé les différentes grandes questions énoncées : ça parle du pouvoir du livre, des conditions de vies après la Révolution, de l’intégration dans un lieu de vie moins développé avec ses difficultés. Finalement, il m’a fait beaucoup réfléchir et c’est vraiment un livre à lire. C’est donc un livre vite lu, qui reste original et palpitant.

Pour conclure, ce livre est une excellente lecture. Livre léger de première vue, il nous apprend beaucoup sur la Chine des années 70, la place de la littérature et son importance et l’intégration dans un milieu défavorisé. Adorant l’histoire, j’y ai trouvé mon compte. A côté de ça, on a une intrigue solide, des personnages attachants et réalistes, avec leurs défauts et leurs limites. L’auteur a une plume très agréable et j’ai passé un très beau moment. J’espère que cette chronique vous a plu !

Ma note: 18/20


lundi 6 juin 2016

C'est lundi, que lisez-vous? { 66 } 6/06


Nous sommes aujourd'hui lundi et c'est l'heure du C'est lundi que lisez vous? Un rendez vous hebdomadaire qui consiste à répondre à trois questions.

Rendez-vous initié par Mallou, mais finalement repris par Galleane, qui consiste à répondre à trois questions sur nos lectures...

Le petit mot de la semaine:
Plus qu'une semaine de cours avant les vacances. Je ne réalise absolument pas, mais ça me déchire le cœur que cette année géniale se termine... Vu qu'un juin, nous avons un emploi du temps de chômeur (cf ma prof de maths adorée), j'ai eu le temps de lire! Youpi! Même si cette semaine fut assez comique : Portable confisqué, engueulade par les agents de la cantine, derniers contrôles inattendus... J'ai tout de même bien profité de cette semaine assez riche en émotion avec une après-midi foot, une journée à Polytechnique (ma vocation) et une autre après midi découverte des champs qui était juste géniale!


Cette semaine, j'ai donc dévoré La couleur des Sentiments, l'un des plus bons livres que j'aie jamais lu. Il y a tout dans ce bouquin : un thème intéressant et approfondi, des personnages humains, ce réalisme que j'aime tant, le travail énorme de dénonciation, le contexte affligeant... Ce livre m'a retournée, il est extrêmement touchant et je ne sais pas encore comment tourner ma chronique, qui sera sûrement différente des autres. J'ai enchaîné avec le film qui est très fidèle. En tout cas, c'est un livre qui ne m'a pas laissée indemne et que je conseille à tous!


J'ai donc entamé jeudi Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir. Pour le moment, je n'en suis qu'au début, et j'ai bien du mal à accrocher à cette histoire après l'énorme claque de ma précédente lecture. J'apprécie tout de même l'univers, même si je ne comprends pas tout. Je vous en reparle la semaine prochaine!









Je continue avec mes emprunts!

Et vous? Que lisez-vous?

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