vendredi 28 novembre 2014

Le vendredi, on écrit { 20 } [ Révélée • Chapitre 6 • Partie 2 ]


Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.


Aujourd'hui, je vais vous présenter la seconde partie du chapitre 6 ♥
Plagiat Interdit!

Chapitre 6

Partie 2

Papa ne m'aimerait pas à cause de mon caractère? Mais cette raison était complètement insensée!
J'avais explosé:
— Toutes ces années d'indifférence, de cruauté! Et tout ça à cause de mon caractère ? Tu te fiches de moi! avais-je aboyé avec force en le regardant droit dans les yeux. J'ai grandi sans l'amour d'un père, accompagnée de ton affreux tempérament. Tu as toujours été perfide et mesquin, ne manquant jamais une occasion de m'humilier et de me punir toujours injustement. Oui, tu te fiches de moi. Tu es un mauvais père, ajoutai-je en appuyant bien sur chacune de mes syllabes.
Il me contemplait sans répondre, l'air vaguement amusé, ce qui renforça mon courroux. Je lançai un regard au coin à maman, qui me fixait , presque choquée, la bouche grande ouverte.
J'avais trouvé la situation très humiliante et je m'étais précipitée dans le hall pour ensuite débouler dans ma chambre.
J'avais ordonné à Eliz de ne faire entrer personne, sous aucun prétexte.
Je m'étais ensuite affalée sur mon lit pour pleurer toutes les larmes de mon corps, regrettant presque d'être venue au monde.

***

A présent, tous les événements de la journée me revenaient en plein face. Ma dispute avec père, mon évanouissement, mon Appel complètement raté. Je n'étais même pas fichue de plaire à mon géniteur.
Je serrai un oreiller de toutes mes forces, lâchant quelques larmes. Une vague de culpabilité me traversa et elle me fit l'effet d'un ouragan.
Tout était de de ma faute.
J'enfouis mon visage dans un coussin, serrant les poings. J'essayais de me dire que ce n'était pas ma faute. Mais je n'arrivais pas à me convaincre moi-même.
– Eliz, quelle heure est-il ? Demandai-je d'une voix brisée.
– Deux heures trente-et-un, Della. Elina demande à vous voir.
Je me relevai d'un coup, surprise que ma peste de sœur veuille me voir – et en pleine nuit.
J'allais répondre quand j'entendis un faible glissement : ma porte s'ouvrait. Elina était donc déjà là.
J'attrapai rapidement ma robe de chambre et me levai pour l'enfiler.
J'eus à peine le temps de me retourner pour lui faire face qu'elle était déjà devant moi.
Elina était petite, plantureuse. Elle était déjà formée à treize ans. Elle avait les mêmes yeux bleus de mon père et les cheveux noirs de ma mère. Ses lèvres pleines formaient un sourire narquois.
– Que veux-tu ? dis-je en croisant les bras.
Je constatai qu'elle était en jean et en tee-shirt.
– Et pourquoi es-tu habillée ?
Elle me lança un regard mystérieux.
– Bon, j'ai des problèmes. Donc je m'en vais pour quelques jours.
J'écarquillai les yeux. Je décidai de rire à cette mauvaise plaisanterie.
– Toi des problèmes ? Raillai-je, Tu es la fille la plus heureuse du monde !
Elle leva les yeux au ciel et m'attrapa par les épaules.
– Tu me couvres, OK ? Les parents ne doivent pas savoir. Je t'ai déjà aidée par le passé, même si tu n'en ai pas consciente.
Surprise, je la contemplai sans dire un mot. Je ne me rappelai pas qu'elle m'aie aidée par le passé. Elle se moquai plutôt de moi quand j'avais des problèmes.
Je soupirai.
– Bon, je te couvre. Mais dis-moi quels sont ces fameux problèmes.
Elle me regarda droit dans les yeux.
– Tu n'es pas la seule à être amoureuse, dit-elle simplement.
Sur-ce, elle me tourna le dos et elle se dirigea vers la sortie, me laissant toute retournée.

Papa ne m'aimerait pas à cause de mon caractère? Mais cette raison était complètement insensée!
J'avais explosé:
— Toutes ces années d'indifférence, de cruauté! Et tout ça à cause de mon caractère ? Tu te fiches de moi! avais-je aboyé avec force en le regardant droit dans les yeux. J'ai grandi sans l'amour d'un père, accompagnée de ton affreux tempérament. Tu as toujours été perfide et mesquin, ne manquant jamais une occasion de m'humilier et de me punir toujours injustement. Oui, tu te fiches de moi. Tu es un mauvais père, ajoutai-je en appuyant bien sur chacune de mes syllabes.
Il me contemplait sans répondre, l'air vaguement amusé, ce qui renforça mon courroux. Je lançai un regard au coin à maman, qui me fixait , presque choquée, la bouche grande ouverte.
J'avais trouvé la situation très humiliante et je m'étais précipitée dans le hall pour ensuite débouler dans ma chambre.
J'avais ordonné à Eliz de ne faire entrer personne, sous aucun prétexte.
Je m'étais ensuite affalée sur mon lit pour pleurer toutes les larmes de mon corps, regrettant presque d'être venue au monde.

***

A présent, tous les événements de la journée me revenaient en plein face. Ma dispute avec père, mon évanouissement, mon Appel complètement raté. Je n'étais même pas fichue de plaire à mon géniteur.
Je serrai un oreiller de toutes mes forces, lâchant quelques larmes. Une vague de culpabilité me traversa et elle me fit l'effet d'un ouragan.
Tout était de de ma faute.
J'enfouis mon visage dans un coussin, serrant les poings. J'essayais de me dire que ce n'était pas ma faute. Mais je n'arrivais pas à me convaincre moi-même.
– Eliz, quelle heure est-il ? Demandai-je d'une voix brisée.
– Deux heures trente-et-un, Della. Elina demande à vous voir.
Je me relevai d'un coup, surprise que ma peste de sœur veuille me voir – et en pleine nuit.
J'allais répondre quand j'entendis un faible glissement : ma porte s'ouvrait. Elina était donc déjà là.
J'attrapai rapidement ma robe de chambre et me levai pour l'enfiler.
J'eus à peine le temps de me retourner pour lui faire face qu'elle était déjà devant moi.
Elina était petite, plantureuse. Elle était déjà formée à treize ans. Elle avait les mêmes yeux bleus de mon père et les cheveux noirs de ma mère. Ses lèvres pleines formaient un sourire narquois.
– Que veux-tu ? dis-je en croisant les bras.
Je constatai qu'elle était en jean et en tee-shirt.
– Et pourquoi es-tu habillée ?
Elle me lança un regard mystérieux.
– Bon, j'ai des problèmes. Donc je m'en vais pour quelques jours.
J'écarquillai les yeux. Je décidai de rire à cette mauvaise plaisanterie.
– Toi des problèmes ? Raillai-je, Tu es la fille la plus heureuse du monde !
Elle leva les yeux au ciel et m'attrapa par les épaules.
– Tu me couvres, OK ? Les parents ne doivent pas savoir. Je t'ai déjà aidée par le passé, même si tu n'en ai pas consciente.
Surprise, je la contemplai sans dire un mot. Je ne me rappelai pas qu'elle m'aie aidée par le passé. Elle se moquai plutôt de moi quand j'avais des problèmes.
Je soupirai.
– Bon, je te couvre. Mais dis-moi quels sont ces fameux problèmes.
Elle me regarda droit dans les yeux.
– Tu n'es pas la seule à être amoureuse, dit-elle simplement.
Sur-ce, elle me tourna le dos et elle se dirigea vers la sortie, me laissant toute retournée.
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