Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la première partie du chapitre 5 ♥
Plagiat Interdit!
Chapitre 5
Partie 1
Je me réveillai en
sursaut, le cœur battant, les yeux écarquillés. Je les refermai
puis je posai la main sur mon cœur pour
tenter de le calmer. Je ne me rendis pas compte qu'on m'observait.
Je rouvris les yeux. Je tombais nez à nez avec ma mère qui me
regardai avec inquiétude, les larmes aux yeux. Ses cheveux étaient
en bataille, comme si elle avait fait une course effrénée. Son beau
visage était marqué de rides profondes, signe de son inquiétude.
Ses yeux noirs exprimaient une profonde tristesse. Je me jetai à son
cou, l'enlaçant de toutes mes forces. Elle me rendis mon éteinte .
– Oh mon bébé,
murmura-t-elle.
Une larme coula le long
de ma joue. Je venais de me remémorer mon triste Appel, qui avait
viré au calvaire. Pourquoi moi ? Que signifie donc cette croix
rouge ? Pourquoi mon Appel ne s’est-il pas passé comme les
autres ?
Souhaitant des réponses,
je rompis à regret notre étreinte. Elle me lâcha sans un mot.
Je contemplai l'endroit
où nous nous trouvions. C'était une pièce minuscule, pas plus
grande qu'un placard. Je m'approchai du petit bureau bleu qui était
au centre de la pièce. Tous les murs étaient colorés en blancs et
je repérai rapidement un « L » surmonté d'un « U »
en face de moi, à la lisière du plafond. Il n'y avait pas d'autre
mobilier – à part la chaise où j'étais assise.
– Ainsi, commençai-je
lentement, nous sommes toujours dans ce fichu Laboratoire Universel.
Maman, sans me répondre,
me tourna le dos et poussa un profond soupir. Son dos, d'habitude si
droit, était à présent voûté, recouvert d'une longue chevelure
de jais. Elle avait l'air complètement abattue, ce qui me fis
éprouver des remords. Une multitude de questions fourmillaient dans
ma tête mais je n'osai pas les poser. Ma crise de panique était
désormais loin et j'avais à présent assez de lucidité pour
comprendre que ma mère avait besoin de temps.
Sans crier gare, elle se
retourna si vite que mon pauvre cerveau n'eut pas le temps
d'enregistrer son mouvements. Ses joues étaient baignées de larmes.
Les rôles étaient inversés. Mais j'éprouvai une envie
irrésistible d'avoir une explication.
– Maman, s'il te
plaît ! Que se passe-t-il ? Pourquoi cette croix rouge ?
Pourquoi n'ai-je pas vu de chaudron blanc ? Explique-moi !
Maman ne fit pas le
moindre geste.
– Maman !
Hurlai-je presque. Explique-moi ! Je t'en conjure !
Elle me regarda droit
dans les yeux, me rendant mal à l'aise. Elle dit, d'une voix presque
imperceptible :
– Attendons Monsieur
Dawson et ton père, Della. Attendons, répéta-t-elle comme pour se
convaincre.
Une vague de colère me
traversa.
– Père ? Mais
pourquoi vient-il ? Lui, qui me déteste, qui se fiche
complètement de mon existence et qui croit que tuer mon petit-ami va
me faire du bien ! C'est un homme que je voudrais voir
mort !
Je frappai rageusement la
table. Si maman était surprise, elle le camouflait parfaitement.
Elle continuai de pleurer, si bien que je la pris ne seconde fois
dans mes bras, voulant qu'elle arrête. Voir sa mère pleurer était
tout simplement horrible, c’est une chose que je détestai. Elle,
si forte, semblait incapable de se laisser abattre ainsi. Pourtant,
c'est un être humain – enfin une sorcière – comme les autres,
c'est à dire qu'elle avait des sentiments. Penser qu'elle pleurai à
cause de moi me fit mal au ventre. Je fus soudain submergée de
remords.
Soudain, on toqua à la
porte. Ne cherchant aucunement à retenir où à cacher ses larmes,
maman se précipita sur la porte.
Mon père et un homme
pénétrèrent dans la pièce. Celui-ci ressemblait au scientifique
qui avait accouru avec ma mère.
©
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire