Titre :
Parce que je t’Aime
Auteur :
Guillaume Musso
Nombre
de pages :
300
Edition :
XO EDITIONS
Couverture :
Quatrième
:
Quand un enfant
disparaît, certains mystères demeurent...
Layla, une petite fille de cinq
ans, disparaît dans un centre commercial d'Orange County, au sud de Los Angeles.
Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, la fillette
est retrouvée à l'endroit exact où l'on avait perdu sa trace. Elle est vivante,
mais reste plongée dans un étrange mutisme. A la joie des retrouvailles,
succèdent alors les interrogations.
Où était Layla pendant cette période ?
Avec qui ? Et surtout, pourquoi est-elle revenue ?
○Ce
roman est loin d’être le premier Musso que j’ai lu. Pourtant, ce n’est pas un
coup de cœur, plutôt une excellente lecture.
○Au
début, j’ai eu du mal à démarrer : je ne comprenais rien. J’avais du mal à me
placer dans l’univers des premières pages. Mais dès qu’il y a eu de l’action,
hop ! l’effet Musso s’est déclenché. Résultat : impossible de
décrocher.
○Dans
ses romans, l’auteur nous propose souvent le même type de personnages : des gens
qui sont partis du tréfond pour finir par faire de grandes choses. A force, ça
pourrait lasser ceux qui ont déjà lu ses histoires. Eh bien non, pas avec
moi.
○Dans
la plupart des romans américains, les grandes villes telles que New York,
Chicago, Los Angeles, Las Vegas, sont valorisées par les auteurs, ce qui est
normal. Musso, lui, montre la vraie face de la ville : la violence, les gangs,
la drogue, la cigarette, les homicides, etc. A chaque fois, ses personnages
viennent de quartiers difficiles, et on les voit évoluer au milieu de cet
environnement qu’ils détestent. Il n’a pas peur de montrer que, même dans des
grandes villes connues, la violence est toujours là, dans certains quartiers. On
se prend tout ça en pleine face.
○Les
personnages sont aussi très développés. Mark Hathaway, père de Layla (qui a
disparu) et mari de Nicole (très mystérieuse, au final on ne sait pas
grand-chose d’elle), a grandi dans un de ces quartiers difficiles. Son plus
grand rêve : quitter Chicago pour pouvoir faire ses études. Il est très à
l’écoute des autres, et aime beaucoup sa fille.
Connor McCoy, le meilleur ami de Mark, m’a
beaucoup émue par ce qu’il a subi (mais chut ! je n’en dis pas plus). C’est un
personnage très profond, et c’est l’un de mes préférés.
Alyson
Harrison, riche héritière, m’a aussi fait pitié. Elle a beau se comporter comme
une gosse de riche arrogante et pourrie gâtée, elle a aussi beaucoup de
faiblesses et a besoin d’être aidée.
Evie,
maintenant. Jeune fille de 15 ans, elle vit seule dans la rue depuis que sa mère
est morte. Son unique but : venger sa mère. Elle m’a beaucoup émue, elle
aussi.
○Le
suspense est insoutenable du début à la fin. On passe sont temps à se demander :
« Qu’est-ce qui est arrivé à Layla ? », « Pourquoi X a fait ça ? », « Qu’est-ce
que ça veut dire ? », « Et Y, dans tout ça ? ».
○Pourtant…
Je n’ai pas tout compris à la fin. Il peut y avoir deux explications : soit ça
vient de moi : ayant fini le livre à 23h30, j’étais vannée et donc plus très
attentive à ce que je lisais. Ou soit ça vient de l’auteur qui aurait dû plus
préciser. Personnellement, je penche pour la première
option…
○ En
tout cas, ladite fin était vraiment surprenante. Je ne m’y attendais pas du
tout ! C’était aussi très triste. D’ailleurs, à ce que je me souvienne, je n’ai
jamais pleuré devant un roman (même « Nos étoiles contraires », c’est dire),
jusqu’à « Parce que je t’Aime ». L’histoire de Connor m’a aussi fait pleurer,
mais c’était tellement injuste, ce qui lui est arrivé ! Pour ne pas spoiler, je
vais vous citer juste deux phrases tirées de la page 159 : « Il a quinze ans. Il
voulait juste faire ses devoirs. ». Dit comme ça, ça n’a pas l’air très triste,
mais quand on sait ce qu’il s’est passé…
Pour
conclure, « Parce que je t’Aime » est une excellente lecture, avec des
personnages attachants et émouvants. Comme d’habitude, le suspense est
omniprésent. C’est juste dommage pour la fin que je n’ai pas vraiment comprise.
Néanmoins, je le conseille à tous, mais plutôt à des lecteurs avertis d’environ
15 ans, car la violence est vraiment très bien décrite et pourrait choquer les
personnes sensibles.
Ma
note
: 18/20
C'est bien le seul Musso que je n'ai pas eu le courage de lire... Je me demande bien pourquoi!
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