Chapitre 1
Partie 4
Le
carrelage fut immédiatement trempé mais je savais qu'Eliz prendrait
le soin de tout nettoyer.
Je
nouais la serviette en dessous de mes épaules et j'entrepris de
traverser la salle de bain afin de regagner ma chambre. Je savais
qu'Eliz me questionnerait pour savoir quel vêtements j'allais mettre
aujourd'hui et ainsi me préparer une tenue. A peine la porte fermée
qu'Eliz me demanda :
-
Bien, Della, que voulez vous porter aujourd'hui ? Nous sommes le
six juin et il fait trente-deux degrés dehors. Je vous conseillerais
donc une tenue courte et décontractée.
-
Eh bien, répondis-je, je voudrais une robe courte blanche avec une
ceinture bleue, ainsi que des nu-pieds en talons compensés bleus.
-
Je vous donne ça tout de suite.
Soudain,
un morceau de mur se détacha pour faire apparaître un grand plateau
d'argent où étaient posés mes vêtements d'aujourd'hui. Ils
correspondaient exactement à ma description.
Je
me hâtai d'enfiler la robe ainsi que les nu-pieds. Ceux-ci ne
m'irritèrent pas le pieds car le tissu était très doux. La robe
m'arrivait à la mi-cuisse.
Je
décidai de passer un coup de brosse dans mes cheveux de jais et je
rajoutai à ma tenue une paire de boucles d'oreilles bleues,
elles-aussi.
Un
rapide constat dans la glace m’apprit que j'étais prête. Je
souriais face au miroir, mais ce sourire était faux, ça se voyait.
La peur étincelait dans mes yeux. Je me détournai du miroir pour me
diriger vers la porte de ma chambre et ainsi sortir. Mes tallons
claquaient violemment sur le sol.
-
A tout à l'heure Eliz, dis-je en disparaissant dans le couloir.
Le
couloir était immense. Le plafond était à trois mètres du sol. Il
était blanc de nacre et on apercevait, ici et là, des gravures
représentant des fleurs. A trois mètres d'intervalle étaient posés
des pots de fleurs artificielles ou encore des sculptures en marbre.
Je me tortillais les mains, nerveuse. Je n'avais pas vu mon père
depuis cinq mois déjà. Je n'ai vu que ma mère et Elina, ma sœur
tant détestée...
Celle-ci
ne m'aimait pas beaucoup non plus. Elle me fusillait du regard à
chaque fois qu'elle me croisait. Si les regards noirs auraient pu
tuer, je ne serais plus de ce monde. Je souris brièvement mais mon
visage devint de marbre quand j'arrivai devant le bureau de mon père.
La porte était une espèce de plaque noire, avec gravé en or, les
lettres '' Thomas Evens '' au centre de la porte. Je soupirai et me
dit que ça allait bien se passer. Je touchai la porte afin qu'elle
s'ouvre. Elle s'effaça dans le mur et j’aperçus mon père, de
dos, contemplant la belle ville de Paris.
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Haha, moi j'ai déjà la suite ! ♥
RépondreSupprimerJu'