Le jeudi, on écrit { 2 } [ Révélée • Chapitre 1 • Partie 7 ]

Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du jeudi :" le jeudi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le mardi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée. 

Aujourd'hui, je vais vous présenter la septième et dernière partie partie du chapitre 1
Plagiat Interdit!

Chapitre 1

Partie 7

- Ton Appel se déroulera cet après-midi.

Je fus sous le choc. J'ouvris la bouche d'étonnement. Je le contemplais avec surprise. Il hocha la tête gravement.

- Mais... M-m-ais, bafouillai-je, confuse, pourquoi ?

Je lu dans ses yeux une douleur atroce, il me regarda avec tristesse. Je fus encore plus surprise.

- Je ne peux pas te le dire, se reprit-il.

- Mais j'ai le droit de savoir ! Vous savez très bien que je ne suis qu'âgée de quatorze ans ! Nous devons avoir quinze ans pour l'Appel! Pourquoi faut-il que je sois une exception ? Et pourquoi me cachez-vous la raison pour laquelle j'aurais mon Appel avant l'heure ? Expliquez-moi !

- Della ! me réprimanda Thomas, si je t'ai dit que je ne pouvais rien te dire, c'est que je peux pas te dire ! Tu le sauras après !

Vaincue, je m'affalai sur le canapé. Quoique ce fus un exercice difficile puisque le sofa ne possédait pas de dossier.

- Bon, ce n'est pas la seule chose que je devais te dire.

Je soupirai de frustration et me redressai. J'attendis qu'il commence à parler. Son attitude me surprenait, il n'avait jamais été si gentil avec moi. Il aurait du me jeter dehors après que j'eus l'audace de lui répondre.

- Nous devons reparler de Jake, annonça-t-il.

Une colère noire s'empara de moi. Je ne voulais plus jamais aborder ce sujet. Malgré tout, je décidai de lui avouer ce que j'avais sur le cœur.

- Pourquoi devons-nous reparler de Jake ? Tu es content de toi, maintenant qu'il ne traîne plus avec moi !

Ne pouvant m'arrêter, je continuai sur ma lancée. Je ne m'étais même pas rendue compte que je le tutoyais, alors qu'il détestait ça.

- C'était le seul garçon qui m'acceptait enfin ! Les autres étaient jaloux à cause de ta foutue fortune ! J'avais enfin un petit-ami ! Nous étions heureux ensemble ! Mais tu a décidé de tout gâcher à cause de son espèce ! C'est un vampire et alors ? Maintenant, ils ne boivent que du sang d'animal! Ne va pas me dire que tu avais peur pour moi ! Tu ne voulais pas que je sois heureuse tout simplement ! Puisque tu me détestes tant, pourquoi n'as tu pas songé à me tuer ? hurlais-je, furieuse.

Je fulminais, rouge comme une pivoine. Les larmes commençaient à me piquer les yeux. Thomas se leva, furieux lui aussi.

- Premièrement, tu me vouvoies ! Deuxièmement, je t'ai séparée de lui pour ton bien et troisi...

- Tu l'as kidnappé et tu l'as envoyé à l'autre bout du monde ! le coupai-je, tremblant de tous mes membres, tu appelles ça séparer toi ? Et pourquoi devrais-je te vouvoyer ? Tu es mon père ! Je suis censée t’appeler papa et tu es censé venir me voir ! Tu ne veux que mon malheur ! beuglai-je.

Sur ces mots, je le plantai là et me dirigeai vers la porte. Je touchai celle-ci, mais elle refusa de s'ouvrir. Furieuse, je me retournai pour affronter mon père. Ses lèvres tremblaient de rage, ses poings serrés étaient blanchis. Il a sûrement envie de m'étrangler, pensai-je.

- Je voulais te dire que Jake est mort, Della, m'annonça-t-il en me fixant d'un air dégoûté.

Je sentis mon cœur exploser, arrêter de battre. Il eut un raté. Je restai bouche-bée. Thomas me souriait à présent, il était amusé de me voir souffrir. Je fus incapable de dire un mot.

- Alors Della, on a perdu sa langue ? ricana mon père.

Je le contemplai, pétrifiée. Ma vie n'avait plus aucun sens sans Jake. Les larmes coulèrent sur mes joues, froides, sans vie. Thomas m'avait explosé le cœur à jamais. Je n'aurais jamais cru qu'il puisse être aussi cruel, comme s'il était dénué d'âme. Je me précipitai sur la porte, désireuse de rentrer. Mais lorsque je la touchai, elle resta de marbre. Mon père continua à ricaner. Je me retournai brusquement, le fixant d'un air ravagé. Cela ne fit qu’accroître son rire.

- Della, il fallait que je le fasse ! Il n'était pas pour toi, ajouta-t-il en me tournant le dos.

Je voulais sortir de cette pièce sordide, noire comme si elle regorgeait de cafards. Une sueur froide coula le long de mon dos. Il avait ordonné à Eliz de ne pas me laisser sortir et elle obéirait au doigt et à l’œil.

- Comment... comment avez-vous pu faire ça ? bafouillai-je.

Il se retourna et me contempla d'un air tragique, son rire disparu.

- Ça n'est pas ma faute, je n'ai rien fait pour !

-C'est ça oui ! m'énervai-je, vous l'avez tué ! Vous êtes un monstre ! Je vous hais ! Vous avez entendu ? Je vous hais !

Je dus sombrer dans la démence et l'hystérie car des taches noires dansèrent devant mes yeux, jusqu'à ce que je m'écroule sur le sol, inerte.

Oui, pensai-je, je vais mourir !

Je voulais dépérir pour rejoindre Jake, l'amour de ma vie. Je m'imaginai dans ses bras, comme avant. J'éprouvais le besoin de ressentir la douce pression de ses lèvres sur les miennes, de sentir son odeur virile, de caresser ses cheveux en bataille. Je voulais toucher ses muscles, sentir son corps plaqué contre le mien. Mais tout ça était fini. Fini. Il était mort maintenant, me laissant seule dans la dépression. Comment allais-je survivre ? Je me rendis compte que je marmonnai, je ne sentais plus mon corps et c'était mieux ainsi.

Je vis un grand tunnel qui débouchait sur une lumière aveuglante

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