Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du jeudi :" le jeudi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le jeudi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la première partie du chapitre 2 ♥Plagiat Interdit!
Chapitre 2
Partie 1
Je
me réveillai en sursaut, tremblante. J'ouvris les yeux quelques
secondes après mon réveil. Mes yeux se posèrent sur un soleil
éclatant. Je reconnus ma chambre, j'étais dans mon lit. Mon corps
était en sueur et je suintai de tous les pores. Je les envoyai
valser d'un mouvement brusque, haletante. Mes cheveux étaient
plaqués sur mon front à cause de la transpiration. Mon cœur
battait la chamade, l'adrénaline courait dans mes veines. Soudain,
les flashs de ma dispute avec Thomas s'introduisirent dans mon
cerveau, tels des soldats envahissant un pays avec violence. Une
larme coula sur ma joue, refroidissant mon visage brûlant. Soudain,
j'entendis un raclement de gorge. Mon regard se dirigea vers la
silhouette assise que je n'avais pas remarquée jusque là. Ses yeux
noirs me regardaient avec inquiétude, ses mains se tordant sous
l'effet de l’appréhension. Elle me fit un grand sourire, mais il
était faux.
-
Maman ! m'écriai-je en tentant de me lever.
Mais
avant que j'ai le temps de réagir, ma mère vint vers moi pour
m'encercler les bras. Elle appuya tellement fort que j'en fus
estomaquée.
-
Maman ? demandai-je, paniquée, que se passe-t-il ? Tu me
fais mal ! ajoutai-je.
Elle
desserra sa prise sans me lâcher pour autant. Je savais qu'il était
inutile de me débattre, vu sa force extraordinaire de sorcière
blanche. Elle me jeta un regard vide et je compris qu'elle était à
fleur de peau. Elle garda le silence.
-
Maman ! Explique moi s'il te plaît ! l'implorai-je.
Soudain,
je vis une énorme tristesse apparaître dans ses yeux. Je sentis ses
bras trembler, comme si elle hésitait à me lâcher. Sa poigne se
raffermit, chassant les frissons. Cependant, sa tristesse n'avait pas
disparu. Une larme solitaire coula sur sa joue.
-
Maman, explique-moi s'il te plaît ! répétai-je d'un ton doux.
Je
libérai un bras tant bien que mal pour essuyer sa larme. Elle resta
sur mon doigt. Elle était brûlante. Jane ne réagit pas, ne
semblant pas remarquer qu'un de mes bras était en liberté. Mais je
savais ce qu'elle vivait en ce moment. Elle avait une vision. Quand
cela arrivait, elle ne voyait plus le monde extérieur mais sentait
encore chacun des mouvements présents dans la pièce. Elle pouvait
aussi réagir aussi facilement que si elle aurait vu. Elle était
donc parfaitement consciente de ma libération, mais ne semblait pas
s'en soucier.
Soudain,
elle écarquilla les yeux, comme à chaque fois à la fin d'une
vision.
-
Maman ?
Elle
ne répondit pas, encore plongée dans l'horreur de ce qu'elle
voyait. Des larmes dévalèrent le sillon de ses yeux et ils
s'emplirent d'une profonde tristesse.
-
Oh, mon bébé, gémit-elle en me prenant dans ses bras.
J’enfouis
mon visage dans ses cheveux pour sentir leur arôme si délicieuse.
L'odeur sucrée envahit mes narine et me fit un peu de bien. Je
sentais les larmes glacées de ma mère couler le long de mon cou.
Elle s'accrochait à moi comme à une bouée de sauvetage.
-
Maman, qu'as-tu vu ? demandai-je.
Ma
mère se releva et s'assit près de moi. Son visage était mouillé
de larmes et ses yeux n'exprimaient plus que de la terreur.
-
Je... Je ne peux pas le dire, balbutia-t-elle d'une voix aigue en
séchant ses larmes.
-
Maman, s'il te plaît ! Insistai-je.
-
Non ! dit-elle d'une voix plus normale.
Je
soupirai, vaincue.
-
Que s'est-il passé ? Pourquoi me suis-je retrouvée dans ma
chambre ? Pourquoi ne suis-je pas morte ? demandai-je.
Ma
dernière question arracha un hoquet de stupeur à Jane qui avait
plaqué sa main sur sa bouche, me contemplant d'un air choqué.
-
Mais que dis-tu comme sottises ? Tu ne vas pas mourir
maintenant, tu as à peine commencé ta vie, rétorqua-t-elle d'une
voix étranglée.
Elle
avait rapprocher son visage du mien et dévisageait mes prunelles, me
mettant très mal à l'aise.
-
Bon d'accord, oublie ce que je viens de dire, soupirai-je.
Lassée
de fixer mes yeux hantés par la peur, Jane se redressa et regarda le
mur d'en face.
-
Tu veux sans doute savoir pourquoi ton Appel est avancé, je me
trompe ?
Je
gardai le silence, désireuse de ne pas en parler avec celle que
j'aimais le plus au monde.
-
Della, je peux t'expliquer, continua Jane.
Je
résistai à mon instinct qui me criai de réagir. Cependant, je
restai de marbre. Comprenant que j'étais vraiment une tête de mule,
maman glissa son regard jusqu'au mien pour me regarder intensément.
-
Della, écoute moi. Tu es ma fille et je t'aime plus que ta sœur. Tu
le sais, n'est-ce pas ?
J’acquiesçai
lentement, me préparant au pire, même si j'avais décidé de ne pas
retenir un mot de ce qu'elle allait m'annoncer.
-
Bon, le gouvernement pense que tu as une anomalie et nous devons le
vérifier le plus vite possible.
-
Une anomalie ? m'exclamai-je, mais ça ne peut pas attendre
demain ?
Jane
soupira et baissa les yeux. Mais je n'avais pas raté la douleur
subite dans ses prunelles d'encre.
©
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