Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la troisième partie du chapitre 6 ♥
Plagiat Interdit!
Chapitre 6
Partie 3
***
Je me réveillai de
mauvaise humeur.
Après le départ
d'Elina, j'eus du mal à trouver le sommeil. Ce n'était déjà pas
chose facile avec tout ce qui m'arrivait. Je décidai de passer cette
journée à faire ma petite enquête concernant les problèmes de ma
sœur. J'avais besoin de me changer les idées, d'autant plus que je
partais dans deux petits jours.
C'est avec cette pensée
que je me levais.
Le week-end, les
petits-déjeuners se faisaient en famille et non tout seul dans son
coin. J'étais habillée avec un short blanc et un débardeur rose.
Mes cheveux étaient en bataille mais je m'en fichais royalement.
J'avais le droit de ne ressembler à rien après cette maudite
journée éprouvante.
La salle à manger était
immense. Je vis Père et maman assis sur deux des chaises design que
composait l'ensemble table/chaise. Le plafond était incrusté de
sculptures recouvertes de feuilles d'or. Des artistes avaient fait
des centaines d'heures de travail pour arriver à ce résultat.
Je m'installai à une
chaise juste en face de ma mère, qui me fit un sourire triste. Père,
quant à lui, m'ignora superbement.
Je me rendis compte que
je mourrais de faim.
Je pris machinalement un
croissant et m'enfournais un quart de la viennoiserie dans la bouche.
Un silence de mort régnait autour de la table.
Je constatai sans
surprise qu’Elena était absente.
Bizarrement, personne ne
me posait des questions sur Elina.
Je continuai de manger
mon croissant tout en contemplant les mets qui occupaient la majeure
partie de la table.
Mon père brisa enfin le
silence.
– Della, sais-tu où
est ta sœur ? Demanda-t-il en contemplant le mur derrière moi.
– Je n'en ai pas la
moindre idée.
Il soupira, puis me
regarda en face.
– Je sais qu'elle est
venue te voir, Eliz me l'a dit.
– Je te dis qu'elle
n'est pas venue me voir ! Je m'en rappellerai quand même !
A ma grande surprise, mon
père garda le silence. Maman ne bougeait toujours pas. Cette
ambiance lugubre commençait vraiment à m'énerver.
Je décidai de me lever,
un peu trop brusquement à mon goût, pour quitter cette salle
froide.
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