Titre : Love Letters to the Dead
Auteure
: Ava Dellaira
Nombre
de pages : 316
Edition :
Michel LAFON
Couverture :
Quatrième :
Au commencement, c’était un simple devoir. Écrire une lettre à un mort. Laurel a
choisi Kurt Cobain, parce que sa grande sœur May l’adorait. Et qu’il est mort
jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle
dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son
premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret
qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May
est décédée.
Love letters to the dead est une lettre d’amour à la
vie.
« J’ai
juste adoré ce livre. Il est parfait. Les personnages sont bien approfondis,
avec une personnalité bien à eux. J’ai ressenti beaucoup d’émotions en lisant
« Love Letters to the Dead », et c’est un véritable coup de
cœur. »
○
J’aurais pu faire ma chronique comme cela. Un peu court, n’est-ce pas ? C’est
simple, je n’arrive pas à approfondir. Pourquoi ? allez-vous me dire. Parce que
ce livre est, non pas un véritable coup de cœur, mais un véritable navet. (Oui,
vous avez bien lu.) Je suis officiellement dégoûtée. Je n’ai même pas fini ce
livre. Et, croyez-moi, je finis toujours mes livres, question de respect.
Honnêtement, j’ai envie de dire : « C’est quoi cette mer** ??? ». Voilà, j’ai
mis 13 euros en l’air, ça m’apprendra. Et je vais vous dire
pourquoi…
(S’il
vous plaît, si vous avez vraiment adoré ce livre, ne me balancez pas de tomates
à la figure. Merci.)
○
Tout d’abord, cela faisait très longtemps que je voulais lire ce livre. J’avais
vraiment envie d’essayer le genre épistolaire, et la couverture, tout comme le
résumé de prime abord, donnait vraiment envie. En effet, comme, nous devons le
dire, toutes les couvertures de chez Michel Lafon, celle-ci est juste
magnifique. Le dégradé est super beau, et je ne vous parle des reliefs
quand vous l’avez entre les mains. En
bref, tout avait bien commencé.
○
Je commence donc ce livre pleine d’espoir, prête à ressentir beaucoup
d’émotions. On fait la connaissance de Laurel, ado de 15 ans (← elle est plus
vieille que moi) qui a perdu sa sœur dans
des circonstances qu’on ne connait pas encore. Tout ce que qu’on sait,
c’est qu’apparemment c’est de sa faute. OK. Ses parents sont séparés, elle vit
chez son père et sa tante Amy, parce qu’elle a voulu changer de lycée à cause du
décès de sa sœur. OK. Jusque là, tout va.
○
Par contre, il y a eu un couac dès la première ligne, voire moins : ç’aurait été
sympa de nous dire QUI est Kurt Cobain. Parce que soit je suis vraiment une
inculte, soit c’est une erreur, mais moi pendant 10 pages j’ai cru que c’était
un ami de May, et non pas un chanteur de Nirvana, mince quoi ! Les notes de bas
de page, ça existe ! Quand j’ai compris cela ça m’a déjà assez agacée. Je me
suis arrêtée à la page 146 précisément, et on n’a eu que 2 ou 3 personnalités
avec une note de bas de page. Le reste, faut deviner quoi ! C’est passablement…
agaçant, quand vous n’avez pas énormément de culture musicale ou autre. (Il se
peut que je me trompe dans le comptage /!\).
○
Ensuite, il y a une chose qui m’a beaucoup dérangée : je n’ai pas DU TOUT
compris Laurel. Elle change de lycée mais elle veut absolument se faire des
amis. On peut savoir pourquoi ? Ben nan.
○
Autre chose, qui est vraiment un des trois points centraux (ça c’est le
premier) : je n’ai pas compris la fascination que Laurel a pour sa sœur. Bon OK,
celle-ci est décédée et je la plains vraiment, je ne suis pas non plus une
sans-cœur, mais vu les souvenirs que ressassaient Laurel dans ses lettres, pour
moi May est plutôt une (pardonnez-moi le terme) pétasse. Peut-être que les
réminiscences étaient censées nous attendrir, moi je suis plutôt blasée et très
agacée. Et en plus Laurel veut lui ressembler. —‘ Mon dieu ! Peut-être que May
aimait beaucoup sa sœur, mais qu’elle est chiante, bon sang ! Elle accumule les
secrets dans sa période d’ado, et on dirait que Laurel s’en fout !
C’est-quoi-ce-délire ?!
○
Deuxième point : moi, je voulais lire de l’épistolaire. Et là, qu’est-ce que je vois ? Des tirets du
dialogue. Partout. Pour moi, c’est pas vraiment de l’épistolaire. Epistolaire =
Lettres. Or, moi, tout ce que je reconnais pour une lettre dans ce livre, ce
sont les formules d’appel & de politesse. Je suis désolée, mais pour moi le
discours est à l’indirect dans une lettre, pas au direct ! Je suis peut-être
dure, mais c’est mon avis personnel.
○
Troisième point, et qui m’a peut-être le plus choquée : le style d’écriture.
Dans la manière d’écrire, dans les dialogues, j’avais l’impression de lire les
paroles d’une enfant ! Laurel a 15 ANS. Presque mon âge, je suis même un peu
plus jeune de quelques mois. Et, une nouvelle fois je suis désolée, mais moi
quand j’écris une lettre, j’ai un peu de style quand même. Pareil pour les
dialogues avec Hannah et Natalie (aucune impression positive sur elles deux), on
dirait des gamines, pardonnez-moi le terme ! On dirait que rien n’a été
recherché. En outre, je n’ai pas vu énormément de connecteurs logiques pour
introduire les paragraphes… Oui, il n’y
aucune recherche.
○
Et enfin, même si je n’ai pas terminé le livre entièrement : c’est quoi cette
histoire d’amour avec Sky ??? (← je pousse le détail tellement ça m’a choquée)
Hop, ils se regardent, ils font un tour en voiture, un baiser, et voilà, c’est
le grand amour ? Elles sont où les licornes qui pètent des paillettes ? C’est
pas un petit peu trop facile ? Non ? Bah expliquez-moi pourquoi alors… Il manque
ce quelque chose qui donne envie de savoir la suite, parce que là franchement…
○
Pour terminer (oui c’est long), je n’ai ressenti aucune émotion en lisant le
début de ce livre. Je m’attendais à être transportée dès le début, mais rien.
Non, je ne suis pas une grosse insensible, et non, je n’y ai mis aucune mauvaise
volonté. Je voulais vraiment lire ce livre. La seule grosse émotion que j’ai
ressenti, c’est de l’agacement, avec une pointe de dégoût. Je n’ai même pas été
émue par l’histoire de la séparation des parents de Laurel. De plus, il n’y
avait aucune addictivité dans ce livre. C’était long, chiant. Pourtant, j’en ai
lu des livres avec des descriptions à rallonge, mais là rien que l’histoire ne
me bottait même plus. Je n’ai décidément pas comprise Laurel. Pas du
tout.
Pour
conclure, ce roman est une véritable déception. Un navet. Je ne comprends pas
son succès. J’ai l’impression de lire les paroles d’une gamine qui adore sa
sœur, une fille prétentieuse et une vraie pétasse. Je n’ai absolument pas
comprise Laurel, et pourtant je suis assez ouverte d’esprit. Je n’ai ressenti
aucune émotion en lisant les 146 premières pages, et je vais m’arrêter là. Il
n’y aucune recherche dans le style d’écriture, beaucoup seraient capables
d’écrire mieux. Ce livre m’a plus agacée qu’autre chose, et je suis très très
déçue. Je m’attendais à tellement mieux ! Je suis dégoûtée. Payé ce livre 13
euros pour rien… Je vous le déconseille. Et je précise que cette chronique est
mon avis personnel ; je suis ouverte à vos critiques… même si je reste sur ma
position. Je n’attribuerai que un point pour la magnifique
couverture.
Ma note: 01/20
Oulala, j'espère que j'aimerai quand je le lirai :/
RépondreSupprimerVoilà pourquoi je n'ai pas du temps envie de lire ce livre. Il ne me fait pas du tout envie et je suis heureuse pour l'instant de rester sur cette position !
RépondreSupprimerMerci pour cette chronique !
Bisous :*