Titre :
Qui es-tu Alaska ?
Auteur :
John Green
Edition :
Gallimard
Collection :
Scripto
Nombre
de pages :
365
Couverture :
Quatrième :
La vie de Miles Halter n'a été jusqu'à maintenant qu'une sorte de non-événement.
Décidé à vivre enfin, il quitte le cocon familial pour partir dans un pensionnat
loin de chez lui. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les
premières fois. C'est là aussi qu'il rencontre Alaska. La troublante,
l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska
Young.
○
Pour commencer, je suis déjà une habituée de la
plume de John Green, puisque j’ai lu « Nos étoiles contraires »
(que je n’ai pas chroniqué), qui a été un véritable coup de cœur. Niveau larmes,
il a surpassé Hunger Games 3, puisque j’ai pleuré du chapitre 21 à… la fin, en
fait. ^^’ Evidemment, après avoir lu « Nos étoiles contraires », « Qui es-tu
Alaska ? » me faisait vraiment envie, sauf que je n’avais pas prévu de
l’acheter parce qu’il y a plein de bouquins que j’aurais voulu relire. Oui,
je raconte ma vie. Bref, toujours est-il que l’autre jour je suis allée à Dijon,
et au Cultura. Le problème est qu’il me restait un chèque lire de 10 euros qui
aurait expiré en décembre si je ne l’utilisais pas, et comme je ne vais jamais
en ville… j’ai craqué ! Voilà donc comment je me suis retrouvée avec « Qui
es-tu Alaska ? » dans les mains. ^^
○
Donc tout d’abord, je trouve que la réédition de Gallimard (l’édition que
j’ai) est bien réussie. La couverture est beaucoup plus jolie que
l’ancienne et rappelle bien John Green, notamment dans le
graphisme. C’est par conséquent est bon point, même s’il ne faut pas juger un
livre par sa couverture.
○
Autant vous le dire tout de suite : j’ai a-do-ré « Qui es-tu
Alaska ? ».
Il n’y a qu’un seul point négatif, ce qui est vraiment vraiment
VRAIMENT dommage et qui, malheureusement, a l’air de redevenir dans la plume
de John Green, parce que j’ai constaté la même chose avec « Nos étoiles
contraires ».
○
Comme j’ai l’habitude de le faire avec les bouquins que j’ai adoré, je vais
commencer par les points positifs puis terminer par les
négatifs.
○
Tout d’abord, je trouve que John Green nous place vraiment
bien dans le contexte, ce qui fait que j’ai accroché dès le
départ. En effet, on fait la connaissance de Miles, jeune
homme qui va changer de lycée pour partir à la recherche du « Grand Peut-Être ».
Je l’ai apprécié dès le départ, parce qu’il est assez blasé quant à ses
« camarades de classes », et il est assez philosophe. J’ai bien aimé sa
particularité, qui est de mémoriser les dernières paroles des êtres
célèbres. J’ai vraiment adoré sa
personnalité, et c’était vraiment agréable de lire le livre
avec son point de vue ; sa façon de penser m’a également
beaucoup plu.
○
Ensuite, il y a Chip Martin, « le Colonel », qui est le coloc’ de Miles,
surnommé « le Gros ». Lui aussi, je l’ai tout simplement
adoré ! Il est drôle, a une personnalité très profonde… je me suis vraiment identifiée à
lui. S’il existait réellement (si seulement), il serait
vraiment un bon pote, avec ses plus et ses moins.
○
Puis Takumi, ami du Colonel et Miles. C’est dommage qu’on le voie
moins, mais lui aussi il m’a bien fait rire ! C’est un très bon
perso.
○
Et enfin, Alaska. La mystérieuse Alaska. Ce n’est pas ma personnage
préférée parce que je me suis moins attachée à elle qu’aux autres
– malheureusement – même si j’adore sa façon de penser. C’est une
vraie féministe qui déteste les gosses de riches, surnommés weekendeurs
dans le livre, tout comme le Colonel et Takumi. Qu’est-ce qu’elle m’a fait
rire ! Franchement, John Green l’a vraiment bien
approfondie, et je l’ai adorée, parce qu’elle est toujours
mystérieuse et pleine de sentiments. C’est une pile électrique !
^^
○
Voilà pour les personnages. Il y a une chose qui m’a beaucoup plu dans ce
roman, c’est… je ne sais pas comment dire, la transcription de la façon de
penser des ados. J’ai vraiment adoré les surnoms, comme
« le Colonel », « le Gros », « le Vieux »… et agréablement surprise par le
« le » placé devant le nom. ^^ Je croyais que seuls les Hauts-Marnais faisaient
ça. x) On se croit vraiment à Culver
Creek avec l’ambiance et tout, c’est vraiment génial. On a l’impression que ce lieu
existe vraiment. De plus, ils pensent vraiment comme des
ados, parce qu’ils n’aiment pas les gosses de riches, méprisent l’autorité…
○
Je suis obligée de revenir à la ligne pour parler d’un point qui m’a fait
beaucoup rire : les blagues qu’Alaska et sa
bande ont organisées. Qu’est-ce que je me suis marrée,
franchement ! Ce sont VRAIMENT des
ados. Je me répète, mais on dirait vraiment de vraies
personnes, pas de vulgaires bouts de papiers constitués de mots. C’est
vraiment génial.
○
Après l’histoire, le style. Comme d’habitude, j’ai adoré la plume de John
Green, qui est très fluide et compliquée à la fois. Il y a
un bon vocabulaire et une vraie philosophie retranscrite dans ce
bouquin. Les descriptions sont réalistes, l’intrigue très bien
menée, et évidemment, l’histoire est plus
qu’émouvante. Contrairement à « Nos étoiles contraires », je n’ai
pas pleuré comme une madeleine, mais j’ai vraiment ressenti de fortes
émotions. Et j’ai énormément ri (surtout lors de la dernière blague).
En outre, j’ai bien aimé le concept de ces deux parties, « Avant » et
« Après » : ça change un peu et ça nous intrigue dès le début !
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Voilà, je crois avoir disséqué tous les points positifs. On finit avec le
négatif : le livre manque de descriptions
spatiales et physiques ! Je n’ai – à mon plus grand regret –
pas réussi à m’imaginer Culver Creek et les différents protagonistes. :(
C’est tellement
dommage ! « Qui es-tu Alaska ? » frôlait la perfection. Ce n’est
évidemment pas trop handicapant, mais ça m’a tout de même gênée, parce qu’il ne
manquait plus que ça pour que ce livre aie un 20/20.
Pour
conclure, « Qui es-tu Alaska ? » est un très très très bon livre, que j’ai tout
simplement adoré. Il est très émouvant et triste, mais aussi réaliste (clope,
alcool…). Comme le dit la critique, c’est LE roman sur l’adolescence. Je ne suis
pas sortie indemme de ma lecture, au contraire : le livre repose sur une vraie
philosophie. Les personnages sont très attachants, et j’aimerais tellement
qu’ils existent ! Encore un chef d’œuvre de John Green, qui nous fait passer du
rire aux larmes avec un style déconcertant… Une perle !
Ma
note : 19,75/20
Personnellement j'ai aimé sans plus se roman, je n'arrive pas a beaucoup adhérer à la plume de John Green et bien que j'ai adoré les différents personnages, je trouve qu'ils manquaient énormément de profondeurs. De plus j'ai deviné dès le début ce que le décompte des jours annonçait donc j'ai été assez déçue de ne pas avoir été surprise par l'auteur.
RépondreSupprimerBisous :*