mardi 25 novembre 2014

Les avis de Julie { 19 } Qui es-tu Alaska de John Green


Titre : Qui es-tu Alaska ?
Auteur : John Green
Edition : Gallimard
Collection : Scripto
Nombre de pages : 365

Couverture :

Quatrième : La vie de Miles Halter n'a été jusqu'à maintenant qu'une sorte de non-événement. Décidé à vivre enfin, il quitte le cocon familial pour partir dans un pensionnat loin de chez lui. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.


○ Pour commencer, je suis déjà une habituée de la plume de John Green, puisque j’ai lu « Nos étoiles contraires » (que je n’ai pas chroniqué), qui a été un véritable coup de cœur. Niveau larmes, il a surpassé Hunger Games 3, puisque j’ai pleuré du chapitre 21 à… la fin, en fait. ^^’ Evidemment, après avoir lu « Nos étoiles contraires », « Qui es-tu Alaska ? » me faisait vraiment envie, sauf que je n’avais pas prévu de l’acheter parce qu’il y a plein de bouquins que j’aurais voulu relire. Oui, je raconte ma vie. Bref, toujours est-il que l’autre jour je suis allée à Dijon, et au Cultura. Le problème est qu’il me restait un chèque lire de 10 euros qui aurait expiré en décembre si je ne l’utilisais pas, et comme je ne vais jamais en ville… j’ai craqué ! Voilà donc comment je me suis retrouvée avec « Qui es-tu Alaska ? » dans les mains. ^^

○ Donc tout d’abord, je trouve que la réédition de Gallimard (l’édition que j’ai) est bien réussie. La couverture est beaucoup plus jolie que l’ancienne et rappelle bien John Green, notamment dans le graphisme. C’est par conséquent est bon point, même s’il ne faut pas juger un livre par sa couverture.

○ Autant vous le dire tout de suite : j’ai a-do-ré « Qui es-tu Alaska ? ». Il n’y a qu’un seul point négatif, ce qui est vraiment vraiment VRAIMENT dommage et qui, malheureusement, a l’air de redevenir dans la plume de John Green, parce que j’ai constaté la même chose avec « Nos étoiles contraires ».

○ Comme j’ai l’habitude de le faire avec les bouquins que j’ai adoré, je vais commencer par les points positifs puis terminer par les négatifs.

○ Tout d’abord, je trouve que John Green nous place vraiment bien dans le contexte, ce qui fait que j’ai accroché dès le départ. En effet, on fait la connaissance de Miles, jeune homme qui va changer de lycée pour partir à la recherche du « Grand Peut-Être ». Je l’ai apprécié dès le départ, parce qu’il est assez blasé quant à ses « camarades de classes », et il est assez philosophe. J’ai bien aimé sa particularité, qui est de mémoriser les dernières paroles des êtres célèbres. J’ai vraiment adoré sa personnalité, et c’était vraiment agréable de lire le livre avec son point de vue ; sa façon de penser m’a également beaucoup plu.

○ Ensuite, il y a Chip Martin, « le Colonel », qui est le coloc’ de Miles, surnommé « le Gros ». Lui aussi, je l’ai tout simplement adoré ! Il est drôle, a une personnalité très profonde… je me suis vraiment identifiée à lui. S’il existait réellement (si seulement), il serait vraiment un bon pote, avec ses plus et ses moins.

○ Puis Takumi, ami du Colonel et Miles. C’est dommage qu’on le voie moins, mais lui aussi il m’a bien fait rire ! C’est un très bon perso.

○ Et enfin, Alaska. La mystérieuse Alaska. Ce n’est pas ma personnage préférée parce que je me suis moins attachée à elle qu’aux autres – malheureusement – même si j’adore sa façon de penser. C’est une vraie féministe qui déteste les gosses de riches, surnommés weekendeurs dans le livre, tout comme le Colonel et Takumi. Qu’est-ce qu’elle m’a fait rire ! Franchement, John Green l’a vraiment bien approfondie, et je l’ai adorée, parce qu’elle est toujours mystérieuse et pleine de sentiments. C’est une pile électrique ! ^^

○ Voilà pour les personnages. Il y a une chose qui m’a beaucoup plu dans ce roman, c’est… je ne sais pas comment dire, la transcription de la façon de penser des ados. J’ai vraiment adoré les surnoms, comme « le Colonel », « le Gros », « le Vieux »… et agréablement surprise par le « le » placé devant le nom. ^^ Je croyais que seuls les Hauts-Marnais faisaient ça. x) On se croit vraiment à Culver Creek avec l’ambiance et tout, c’est vraiment génial. On a l’impression que ce lieu existe vraiment. De plus, ils pensent vraiment comme des ados, parce qu’ils n’aiment pas les gosses de riches, méprisent l’autorité…

○ Je suis obligée de revenir à la ligne pour parler d’un point qui m’a fait beaucoup rire : les blagues qu’Alaska et sa bande ont organisées. Qu’est-ce que je me suis marrée, franchement ! Ce sont VRAIMENT des ados. Je me répète, mais on dirait vraiment de vraies personnes, pas de vulgaires bouts de papiers constitués de mots. C’est vraiment génial.

○ Après l’histoire, le style. Comme d’habitude, j’ai adoré la plume de John Green, qui est très fluide et compliquée à la fois. Il y a un bon vocabulaire et une vraie philosophie retranscrite dans ce bouquin. Les descriptions sont réalistes, l’intrigue très bien menée, et évidemment, l’histoire est plus qu’émouvante. Contrairement à « Nos étoiles contraires », je n’ai pas pleuré comme une madeleine, mais j’ai vraiment ressenti de fortes émotions. Et j’ai énormément ri (surtout lors de la dernière blague). En outre, j’ai bien aimé le concept de ces deux parties, « Avant » et « Après » : ça change un peu et ça nous intrigue dès le début !

○ Voilà, je crois avoir disséqué tous les points positifs. On finit avec le négatif : le livre manque de descriptions spatiales et physiques ! Je n’ai – à mon plus grand regret – pas réussi à m’imaginer Culver Creek et les différents protagonistes. :( C’est tellement dommage ! « Qui es-tu Alaska ? » frôlait la perfection. Ce n’est évidemment pas trop handicapant, mais ça m’a tout de même gênée, parce qu’il ne manquait plus que ça pour que ce livre aie un 20/20.

Pour conclure, « Qui es-tu Alaska ? » est un très très très bon livre, que j’ai tout simplement adoré. Il est très émouvant et triste, mais aussi réaliste (clope, alcool…). Comme le dit la critique, c’est LE roman sur l’adolescence. Je ne suis pas sortie indemme de ma lecture, au contraire : le livre repose sur une vraie philosophie. Les personnages sont très attachants, et j’aimerais tellement qu’ils existent ! Encore un chef d’œuvre de John Green, qui nous fait passer du rire aux larmes avec un style déconcertant… Une perle !

Ma note : 19,75/20


1 commentaire:

  1. Personnellement j'ai aimé sans plus se roman, je n'arrive pas a beaucoup adhérer à la plume de John Green et bien que j'ai adoré les différents personnages, je trouve qu'ils manquaient énormément de profondeurs. De plus j'ai deviné dès le début ce que le décompte des jours annonçait donc j'ai été assez déçue de ne pas avoir été surprise par l'auteur.
    Bisous :*

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