samedi 15 février 2014

Mes écrits { 5 } Morte

Coucou tout le monde! Voici un nouveau texte, intitulé " Morte"
Je crois que j'avais l'esprit un peu glauque quand j'ai écris ceci T-T


Morte...


J'aperçus le pont. Il était éclairé par la pleine lune. Je le regardais scintillant comme une âme, terrifiant comme le diable...
Mes larmes coulaient, coulaient, coulaient, je ne pouvais plus les arrêter. Impossible de faire marche arrière! Pendant que je me dirigeais vers ce pont de malheur, ma vie défila devant mes yeux. Quand âgée de 5 ans j'avais volé une sucette dans une boulangerie, quand âgée de 6 ans, j'avais perdu mon grand père, quand âgée de 8 ans, j'avais fumé ma première clope, quand âgée de 10 ans, je jouais l’appât dans les guerres de gang et des mafieux, quand âgée de 12 ans, j'avais fuguée de chez mes parents pour aller rejoindre mon amour de l'époque, un gars âgé de 15 ans qui se droguais. Quand âgée de 15 ans, je me suis reconvertie en prostituée, quand âgée de 16 ans, j'étais devenue dealeuse de drogue, quand âgée de 17 ans, je m'étais émancipée et j'avais coupée les ponts avec ma famille. Quand 1 mois auparavant, j'avais rencontrer l'amour de ma vie mais notre relation n'avait jamais aboutie à cause de mon addiction à la drogue et ma prostitution. Sans lui je n'avais plus aucune raison de vie, je savais que c'étais avec lui que je devais vivre et j'avais tout gâché. Oui, j'avais raison de sauter, sauter, sauter pour mourir, sauter pour ne plus souffrir. J'avais gâché ma vie et je ne m'en rendais compte que maintenant. Je n'étais plus qu'a quelques mètres du pont. Je redoutais ce moment depuis si longtemps mais il fallait que je le fasse. J'étais à présent devant la balustrade que j'agrippais de toutes mes forces. Les jointures de mes doigts blanchissaient et mes larmes tombèrent en contre bas, sur les rails. Je levais une jambe pour enjamber la balustrade. Oui, je devais le faire. Je fixais l'horizon, je distinguai une lumière blanche aveuglante venir vers moi. Je croyais que c'était le paradis mais je m'aperçus que c'étais un train. Tant mieux, la douleur serai évitée. J'inspirais profondément. Oui je n'avais que ça à faire, c'étais ma destinée. Le train se rapprocha de moi, où plutôt du pont. Mais je ne pouvais plus attendre. Je me laissais tomber dans le vide, pile où le train passait sous le pont....
©


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