vendredi 19 septembre 2014

Le vendredi, on écrit { 11 } [ Révélée • Chapitre 4 • Partie 4 ]


Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la quatrième partie du chapitre 4 ♥
Plagiat Interdit!

Chapitre 4

Partie 4

Mais malheureusement, la panique me submergea et je me mis à hurler.
Un hurlement court, qui ressemblait plus à un couinement de souris.
La porte s'ouvrit brusquement et, interloquée, je distinguai trois silhouettes pénétrant dans la salle. L'un des individus appuya sur un bouton que je n'avais pas remarqué et un pont se forma sur la surface de l'eau.
La lumière rouge m'empêcha de les identifier. J'étais désormais dans un état de paralysie total, ma langue pâteuse collait à mon palais et mon corps se refroidit brusquement.
Pendant ce temps, les trois inconnus était à la moitié du pont. Je plissai les yeux pour tenter d'apercevoir leur visage, mais ils étaient encore trop loin. Le hurlement aiguë d'une sirène me fit sursauter de frayeur, si bien que je crus mourir de peur.
Le bruit me fit penser à celle qui avait retenti il y a cinq ans, pour bombardement. J'étais alors dans ma chambre, en train de me coiffer les cheveux. J'avais poussé un hurlement strident et j'avais vu la porte s'ouvrir sur ma mère, le visage complètement paniqué. Elle m'avait prise dans ses bras et elle m'avait emmené dans les sous-sol de l'immeuble, là où on était en sécurité.
Une sueur froide coula le long de mon dos, interrompant net le souvenir.
Je distinguai enfin les visages des individus.
Je reconnus celui de ma mère,du colosse qui m'avait emmené ici ainsi qu'un inconnu. Ses vêtements chics et haute-couture donnaient l'impression qu'il devait être un de ces fameux scientifiques.
Ma mère, plus rapide que les autres hommes, s'élança vers moi et me serra dans ses bras, le visage mouillé de larmes. Elle me glissa quelque chose que je ne compris pas, à cause de la sirène. Le visage inexpressif, je la contemplai. J'étais tout bonnement incapable de bouger. Maman desserra son étreinte et me regarda complètement paniquée. J'essayai de lui parler pour la rassurer mais ma langue refusa de fonctionner, tellement j'étais terrifiée. Elle se tourna pour parler aux deux hommes, qui, entre temps, étaient arrivés. Ils hochèrent la tête en rythme et le colosse se dirigea vers moi. Complètement paniquée, je me débattais pour le fuir, mais ma mère me tenait fermement. Mon dos, trempé de sueur, se cogna contre le bras musclé de ma mère.
Je compris que je devais être docile.
Le garde me pris dans ses bras sans que je ne bouge un petit doigt. La crise de panique était passée, mais j'étais profondément terrifiée, me demandant pourquoi tout ça m'arrivait.
Mon porteur avait une odeur désagréable, un mélange de sueur et de terre séchée. Cependant, je me gardai bien de faire un quelconque commentaire. Il me portait comme si je ne pesais pas plus lourd qu'une plume, mais il me tenait à bout de bras, comme si je le dégoûtait. Le bruit strident de la sirène se répercuta dans mon crâne, m’assommant presque.
Je sombrais dans la demi-conscience, luttant pour revenir revenir lucide, mais ma panique m'avait lessivée et je m'endormis dans les bras de mon «  sauveur ».
Mais, avant de sombrer, un mot s'insinua dans mon esprit. Un mot inconnu, qui n'avait jamais été prononcé.
Morte de fatigue, je murmurai : «  Sybille ».
Puis tout fut noir.

©

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...