Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la quatrième partie du chapitre 4 ♥
Plagiat Interdit!
Chapitre 4
Partie 4
Mais malheureusement, la
panique me submergea et je me mis à hurler.
Un hurlement court, qui
ressemblait plus à un couinement de souris.
La porte s'ouvrit
brusquement et, interloquée, je distinguai trois silhouettes
pénétrant dans la salle. L'un des individus appuya sur un bouton
que je n'avais pas remarqué et un pont se forma sur la surface de
l'eau.
La lumière rouge
m'empêcha de les identifier. J'étais désormais dans un état de
paralysie total, ma langue pâteuse collait à mon palais et mon
corps se refroidit brusquement.
Pendant ce temps, les
trois inconnus était à la moitié du pont. Je plissai les yeux pour
tenter d'apercevoir leur visage, mais ils étaient encore trop loin.
Le hurlement aiguë d'une sirène me fit sursauter de frayeur, si
bien que je crus mourir de peur.
Le bruit me fit penser à
celle qui avait retenti il y a cinq ans, pour bombardement. J'étais
alors dans ma chambre, en train de me coiffer les cheveux. J'avais
poussé un hurlement strident et j'avais vu la porte s'ouvrir sur ma
mère, le visage complètement paniqué. Elle m'avait prise dans ses
bras et elle m'avait emmené dans les sous-sol de l'immeuble, là où
on était en sécurité.
Une sueur froide coula le
long de mon dos, interrompant net le souvenir.
Je distinguai enfin les
visages des individus.
Je reconnus celui de ma
mère,du colosse qui m'avait emmené ici ainsi qu'un inconnu. Ses
vêtements chics et haute-couture donnaient l'impression qu'il devait
être un de ces fameux scientifiques.
Ma mère, plus rapide que
les autres hommes, s'élança vers moi et me serra dans ses bras, le
visage mouillé de larmes. Elle me glissa quelque chose que je ne
compris pas, à cause de la sirène. Le visage inexpressif, je la
contemplai. J'étais tout bonnement incapable de bouger. Maman
desserra son étreinte et me regarda complètement paniquée.
J'essayai de lui parler pour la rassurer mais ma langue refusa de
fonctionner, tellement j'étais terrifiée. Elle se tourna pour
parler aux deux hommes, qui, entre temps, étaient arrivés. Ils
hochèrent la tête en rythme et le colosse se dirigea vers moi.
Complètement paniquée, je me débattais pour le fuir, mais ma mère
me tenait fermement. Mon dos, trempé de sueur, se cogna contre le
bras musclé de ma mère.
Je compris que je devais
être docile.
Le garde me pris dans ses
bras sans que je ne bouge un petit doigt. La crise de panique était
passée, mais j'étais profondément terrifiée, me demandant
pourquoi tout ça m'arrivait.
Mon porteur avait une
odeur désagréable, un mélange de sueur et de terre séchée.
Cependant, je me gardai bien de faire un quelconque commentaire. Il
me portait comme si je ne pesais pas plus lourd qu'une plume, mais il
me tenait à bout de bras, comme si je le dégoûtait. Le bruit
strident de la sirène se répercuta dans mon crâne, m’assommant
presque.
Je sombrais dans la
demi-conscience, luttant pour revenir revenir lucide, mais ma panique
m'avait lessivée et je m'endormis dans les bras de mon «
sauveur ».
Mais, avant de sombrer,
un mot s'insinua dans mon esprit. Un mot inconnu, qui n'avait jamais
été prononcé.
Morte de fatigue, je
murmurai : « Sybille ».
Puis tout fut noir.
©
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