vendredi 26 septembre 2014

Le vendredi, on écrit { 12 } [ Révélée • Chapitre 4 • Partie 5 ]



Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la cinquième partie du chapitre 4 ♥
Plagiat Interdit!

Chapitre 4

Partie 5

Morte de fatigue, je murmurai : «  Sybille ».
Puis tout fut noir.

***

Cet espèce de garde ne voulait pas me laisser passer. Della était partie depuis une heure , mais je ne pouvais m'empêcher d'angoisser. Il était plutôt jeune, avec des cheveux blonds cendrés. Son copain était parti chercher quelque chose, en marmonnant un nom obscène. Le blond avait déjà reluqué ma fille, elle n'était pas assez stressée comme ça ! Il allait bientôt être inscrit dans ma liste de personnes à tuer … si ce n'est pas déjà fait. Il y a quelques minutes déjà, j'ai ressenti une profonde douleur, j'ai tout de suite compris que Della avait un problème.
– Maintenant, laissez-moi passer ! Ordonnai-je au garde qui me contemplait avec un sourire insolent.
– Je vous l'ai dis, madame, vous ne pouvez pas ! Vous devez laisser votre fille en paix, siffla-t-il.
– Non ! Pas question ! Laissez-moi entrer ! Ma fille a un problème, persistai-je.
Il ricana.
– Comment vous le savez ? Vous êtes voyante ?
– Exactement, sifflai-je.
J'en avais plus qu'assez de lui. Dès que j'eus fini de parler, j'attrapai son bras et lui envoyai une dose d'électricité. Il s'écroula aussitôt, sans un bruit, assommé pour plusieurs heures.
Je me précipitai à l'intérieur, tandis que plusieurs personnes accouraient à l'entrée pour soigner le blessé. Un sourire apparut sur mon visage. Le hall était bondé. Des gens, que je bousculai, me lançaient des regards outrés. Je les ignorai et je cherchai Stéphane parmi la foule. Mais elle était si abondante que ma tâche fut très difficile. Je m'arrêtai, le souffle court. Je regardai désespérément dans tous les sens, dans l'espoir de l'apercevoir. Mais tous les visages que je distinguai étaient tous inconnus, à mon grand dam.
Mes cheveux étaient plaqués contre ma nuque et mes mains étaient moites. Ma course effrénée n'avait pas arrangé mon angoisse. Apercevant des sièges contre les murs, je me faufilai parmi la foule pour les atteindre, et faire une petite pause.
Je m'avachis sur le fauteuil en soie bleu marine, en étudiant tout de même la foule.
J'entendis soudain des petites foulées à ma droite. Je tournai la tête pour voir de qui il s'agissait. C'était un homme d'une quarantaine d'années, habillé avec des vêtements haute-couture. Il était très grand et avait un corps athlétique. Ses yeux bleus brillaient d'intelligence et ses longs cheveux bruns étaient sagement coiffés en arrière. Il s'avança vers moi, l'air grave. Je me redressai et je le questionnai du regard.
– Madame Evens ?
– Oui, c'est bien moi, répondis-je.
Ses yeux m'inspirait confiance, je décidai donc d'abaisser mes défenses mentales qui consumaient mon énergie.

©

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