vendredi 5 septembre 2014

Le vendredi, on écrit { 9 } [ Révélée • Chapitre 4 • Partie 2 ]


Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la seconde partie du chapitre 4 ♥
Plagiat Interdit!


Chapitre 4

Partie 2 

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête, me donnant le courage pour avancer, mouvement après mouvement. Je me déplaçais d'une lenteur digne d'un escargot, mais finalement, j'étais soulagée de nager pour laisser mon esprit vagabonder.
Je pensai à ma mère, qui m'avait soutenue durant cette matinée, sans tenir compte de mon père. Elle m'avait rassuré tout le long du trajet mais malheureusement, rien n'avait marché. Je songeai à Elina, cette personne tant détestée qui avait seulement treize ans. Mais je secouai la tête pour chasser l'image de ma sœur. Ce n'était pas le moment de penser à elle.
Malheureusement, à mon grand dam, j'arrivai rapidement sur l'autre rive.
Je m'extirpai maladroitement de l'eau, m'accrochant à quelques bruns d'herbes. Je réussis à tirer la moitié de mon corps de l'eau mais mes pieds restaient obstinément dans le liquide froid.
Je poussai un profond soupir ; ma journée était véritablement une catastrophe.
Je ne baissai pas les bras pour autant et je me hissai à l'aide de ces malheureux brins d'herbe. Une douleur fulgurante paralysa un instant mes bras, mais je tiens bon. Je réprimai une grimace de souffrance et je réussis enfin à sortir les deux poids qui remplaçaient mes pieds hors de la nappe d'eau.
Je ne réussis pas à me relever et je restai un instant dans cette position, couchée sur le ventre, ma tête reposant sur mes bras. Le souffle court, je me relevai péniblement. Mes vêtements trempés étaient affreusement lourds et je manquai de m'effondrer. Je levai la tête et je remarquai un long tube noir qui était attaché au plafond et qui s'étendait jusqu'à trois mètres de hauteur.
Je reconnus le laser de mon rêve et ma gorge se noua. Je déglutis difficilement et je fermai les yeux. Quand je les ouvris, une faible lumière jaune émanait du tube.
Le moment était venu.
Le laser était à quelques pas seulement mais j'étais tellement épuisée par la nage que j'eus du mal à me convaincre d'y aller.
Je me dirigeai tout de même vers la lisière de la forêt. Pas après pas, je parcourus la courte distance péniblement, m'affaiblissant de plus en plus.
Je réussis à atteindre la lumière jaune, non sans m'effondrer.
Je reniflai et je reconnu l'odeur de la forêt : un mélange de terre et de mousse, que j'affectionnais particulièrement.
Je pris mon courage à deux mains et je me mis à genoux en regardant le tube noir.
Soudain, le faible rayon se transforma en un jet aveuglant, qui rappelait le soleil. Je dus fermer les yeux, par crainte qu'il finissent par s’assécher. Je protégeai mon visage de mes bras, reniflant mon odeur douce, qui avait encore des relents d'eau.
La peur m'envahit, pénétrant dans mon corps comme une traînée de poudre. Je n'avais jamais été aussi tendue de toute ma vie. Ce stress extrême était absolument impossible à décrire. Le visage de Jake apparut brusquement devant mes yeux. Jake. L'amour de ma vie. Ses mots se remirent à tourner en boucle dans ma tête : «  Vous serez plus que jamais opposés ». Jake n'aurait jamais dit ça si il n'en était pas vraiment sûr. Seul lui me connaissait vraiment, je me confiai tout le temps à lui. Je lui racontai ma relation avec mon père et ma sœur. Je me rappelle encore de sa réponse  «  Personne n'est capable de ne pas t'aimer, s'ils te détestent, c'est qu'ils ne te méritent pas ».

©

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