vendredi 27 juin 2014

Le vendredi,on écrit { 4 } [ Révélée • Chapitre 3 • Partie 3 ]




Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la troisième partie du chapitre 3 ♥
Plagiat Interdit!


Chapitre 3

Partie 3

- Bon, Della, nous devons y aller, m'annonça Stéphane.
Je me jetai au cou de maman, les larmes aux yeux.
- Ne t'inquiète pas, je pense à toi et sois courageuse, chuchota maman dans mon cou.
Je la serrai de toutes mes forces, essayant de lui reprendre un peu d'énergie, car j'étais prête à m’évanouir de peur.
Elle mit fin à notre étreinte et elle m'embrassa sur la joue.
- Bonne chance, ajouta-t-elle.
Je hochai la tête, incapable de dire quoi que ce soit. Ma langue devint pâteuse et j'eus l'impression d'avoir du ciment liquide dans ma bouche. Ma tête tourna, mais j'essayai de ne pas tomber. Je fermai les yeux et expirai lentement. Je parvins à ma calmer et je suivis Stéphane, non sans un regard langoureux du garde blond. Nous pénétrâmes dans l'immense hall blanc, où il me semblait voir partout les initiales du labo.
- Alors, pas trop stressée ? se renseigna Stéphane, tandis que nous traversions le hall peuplé pour accéder à un ascenseur qui ressemblait plus à une cage de verre.
Il appuya sur un minuscule bouton introduit dans le mur pour que l’ascenseur vienne nous chercher.
Je pris mon temps pour répondre, perdue dans les nombreuses personnes qui me regardaient d'un air curieux. Il y eut même un jeune homme qui se cogna contre moi et qui s'éloigna, trop gêné pour s'excuser. Je me sentais comme une petite fille dans une forêt, perdue et impuissante face au monde écrasant qui l'entoure.
- Non, bien sûr que non, raillai-je, je ressens juste un tout petit peu d'appréhension.
Ignorant mon insolence, il me répondit d'une voix calme et posée où il n'y avait pas le moindre soupçon de colère.
- Tu sais, chaque Appel est plus ou moins difficile en fonction des personnes, commença le jeune homme, pour ma part, j'ai été orphelin dès ma plus tendre enfance et je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. J'étais mort de peur et en bien plus mauvais état que toi. J'ai découvert que j'étais un vampire.
Je sursautai en entendant le nom de l'espèce de mon cher Jake. Pendant qu'il parlait, l'ascenseur était arrivé et attendait que nous nous décidions à pénétrer à l'intérieur.
- Bon allons-y, ordonnai-je en pénétrant dans l'habitacle de verre.
Stéphane se contenta de me suivre, il ne fit aucun commentaire sur mon ordre mais il semblait vexé qu'une adolescente lui tienne tête.
Au moins, il a réussi à me distraire, pensai-je en remarquant que la peur m'avait quittée.
Nous gardâmes le silence tous le long de notre ascension. Je sentais la peur revenir. Mes mains et mes jambes tremblaient . Je devais avoir blêmi car Stéphane me regarda avec inquiétude, oubliant mon insolence.
- Della, ça va ? demanda-t-il.
- Oui, oui, ça va, le rassurai-je en m'appuyant sur la paroi de verre.
J'avais la bouche pâteuse et j'eus du mal à prononcer ces pauvres mots. Je fermai les yeux, essayant d'évacuer le stress. En vain. J'eus envie de vomir. J'essayai de ravaler la bile qui remontait mon œsophage, sans succès. Je vomis dans l'ascenseur. Je voyais des tâches noires danser devant mes yeux. La peur se propagea dans tout mon corps et j'eus l'impression que j'allais m'évanouir. Stéphane se précipita pour me rattraper alors que mes jambes me lâchaient. Le vomi envahit l'habitacle et une odeur atroce flotta dans l'air.
- Della, tu veux qu'on appelle quelqu'un ? Tu veux manger quelque chose ? Tu veux t'allonger un moment ?
Alors que j'étais au bord de l’évanouissement, je pris soudain conscience que je ne devais pas me dérober. Je ne devais pas abandonner. Jake n'aurait pas voulu. 

©

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