dimanche 5 octobre 2014

Les avis d'Emilie { 8 } Parce que je t'aime de Guillaume Musso



Titre : Parce que je t’Aime
Auteur : Guillaume Musso
Nombre de pages : 300
Edition : XO EDITIONS
Couverture :



 Quatrième :

Quand un enfant disparaît, certains mystères demeurent...

Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial d'Orange County, au sud de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, la fillette est retrouvée à l'endroit exact où l'on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. A la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations.

Où était Layla pendant cette période ? Avec qui ? Et surtout, pourquoi est-elle revenue ?




Ce roman est loin d’être le premier Musso que j’ai lu. Pourtant, ce n’est pas un coup de cœur, plutôt une excellente lecture.

Au début, j’ai eu du mal à démarrer : je ne comprenais rien. J’avais du mal à me placer dans l’univers des premières pages. Mais dès qu’il y a eu de l’action, hop ! l’effet Musso s’est déclenché. Résultat : impossible de décrocher.

○Dans ses romans, l’auteur nous propose souvent le même type de personnages : des gens qui sont partis du tréfond pour finir par faire de grandes choses. A force, ça pourrait lasser ceux qui ont déjà lu ses histoires. Eh bien non, pas avec moi.

○Dans la plupart des romans américains, les grandes villes telles que New York, Chicago, Los Angeles, Las Vegas, sont valorisées par les auteurs, ce qui est normal. Musso, lui, montre la vraie face de la ville : la violence, les gangs, la drogue, la cigarette, les homicides, etc. A chaque fois, ses personnages viennent de quartiers difficiles, et on les voit évoluer au milieu de cet environnement qu’ils détestent. Il n’a pas peur de montrer que, même dans des grandes villes connues, la violence est toujours là, dans certains quartiers. On se prend tout ça en pleine face.

Les personnages sont aussi très développés. Mark Hathaway, père de Layla (qui a disparu) et mari de Nicole (très mystérieuse, au final on ne sait pas grand-chose d’elle), a grandi dans un de ces quartiers difficiles. Son plus grand rêve : quitter Chicago pour pouvoir faire ses études. Il est très à l’écoute des autres, et aime beaucoup sa fille.
Connor McCoy, le meilleur ami de Mark, m’a beaucoup émue par ce qu’il a subi (mais chut ! je n’en dis pas plus). C’est un personnage très profond, et c’est l’un de mes préférés.
Alyson Harrison, riche héritière, m’a aussi fait pitié. Elle a beau se comporter comme une gosse de riche arrogante et pourrie gâtée, elle a aussi beaucoup de faiblesses et a besoin d’être aidée.
Evie, maintenant. Jeune fille de 15 ans, elle vit seule dans la rue depuis que sa mère est morte. Son unique but : venger sa mère. Elle  m’a beaucoup émue, elle aussi.

Le suspense est insoutenable du début à la fin. On passe sont temps à se demander : « Qu’est-ce qui est arrivé à Layla ? », « Pourquoi X a fait ça ? », « Qu’est-ce que ça veut dire ? », « Et Y, dans tout ça ? ».

○Pourtant… Je n’ai pas tout compris à la fin. Il peut y avoir deux explications : soit ça vient de moi : ayant fini le livre à 23h30, j’étais vannée et donc plus très attentive à ce que je lisais. Ou soit ça vient de l’auteur qui aurait dû plus préciser. Personnellement, je penche pour la première option…

○ En tout cas, ladite fin était vraiment surprenante. Je ne m’y attendais pas du tout ! C’était aussi très triste. D’ailleurs, à ce que je me souvienne, je n’ai jamais pleuré devant un roman (même « Nos étoiles contraires », c’est dire), jusqu’à « Parce que je t’Aime ». L’histoire de Connor m’a aussi fait pleurer, mais c’était tellement injuste, ce qui lui est arrivé ! Pour ne pas spoiler, je vais vous citer juste deux phrases tirées de la page 159 : « Il a quinze ans. Il voulait juste faire ses devoirs. ». Dit comme ça, ça n’a pas l’air très triste, mais quand on sait ce qu’il s’est passé…


Pour conclure, « Parce que je t’Aime » est une excellente lecture, avec des personnages attachants et émouvants. Comme d’habitude, le suspense est omniprésent. C’est juste dommage pour la fin que je n’ai pas vraiment comprise. Néanmoins, je le conseille à tous, mais plutôt à des lecteurs avertis d’environ 15 ans, car la violence est vraiment très bien décrite et pourrait choquer les personnes sensibles.

Ma note : 18/20




1 commentaire:

  1. C'est bien le seul Musso que je n'ai pas eu le courage de lire... Je me demande bien pourquoi!

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