Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la sixième partie du chapitre 3 ♥
Plagiat Interdit!
Chapitre 3
Partie 6
Le
flash-back s'interrompit pour faire place à la réalité.
Je
m'aperçus que j'étais tombée à genoux et que je me mettais la
tête entre les mains.
Un
vieil homme qui avait l'air bienveillant se pencha sur moi.
-
Mademoiselle ? Vous allez bien ? demanda-t-il.
Incapable
de bouger, je restai muette. Alors la réalité me revint
brusquement, comme une gifle : Jake n'aurait pas voulu que
j'abandonne, il aurait voulu que je passe mon Appel. Les mots « vous
serez plus que jamais opposés » se répétaient en boucle
dans ma tête.
Ignorant
le vieil homme qui commençait à rechercher de l'aide car il
s'inquiétait, je restai immobile et je me remémorai la dernière
fois que je l'avais vu.
-
Mon amour, il faut que je fasse vite ! avait
dit précipitamment Jake.
Nous
étions sur la quai de la gare Saint-Lazarre. Elle avait été
rénovée et transformée en un centre de Partaxi.
J'avais
dû faire le mur pour m'enfuir suite à son appel paniqué. Mon
visage était baigné de larmes et ses yeux étaient remplis d'une
tristesse et d'une douleur profonde.
J'étais
profondément désespérée de son départ sans aucune possibilité
de se revoir.
-
Tu sais que je t'aimerai toujours, tu es la femme de me vie, je
penserai à toi tous les jours, avait-il annoncé en prenant mon
visage entre ses mains.
Incapable
de parler, je m'étais contentée de lui exprimer tout mon désespoir
en le regardant intensément.
-
Je t'aime à la folie, je t'en prie, reste en vie ! avais-je
murmuré lamentablement.
Sur
ces mots, il s'était penché pour m'embrasser. Mes lèvres s'étaient
entrouvertes instantanément, avides de lui dire en revoir. Sa langue
avait pénétré dans ma bouche en une explosion d'amour et de
plaisir. Il m'avait embrassé longuement et langoureusement. Je
m'étais accrochée à sa nuque désespérément et il m'avait serrée
si forte contre lui que j'avais crains un instant d'être écrasée.
Notre
amour et notre attirance étaient si forts que j'avais l'impression
de perdre une partie de moi-même, une partie de mon âme.
J'avais,
à contrecœur, mis fin à ce baiser.
Nous
nous étions regardés droit dans les yeux, sans dire un mot, une
ultime fois.
Puis,
sans me quitter des yeux, il m'avais embrassée la main tendrement.
Il
s'était ainsi éloigné, à reculons, me regardant de la tête au
pied pour imprimer mon corps au maximum, ce que j'avais fais aussi.
J'avais
eus l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine, à la place
de mon cœur, mon visage était glacé. Mes larmes s'étaient taries.
Mais quand le partaxi qui l'emmenait loin de moi avait démarré, une
unique larme, brûlante, coula sur mon visage.
Quand
je n'avais plus vu le partaxi, je m'étais écroulée, incapable de
rester debout. Personne n'était venu me consoler et ça avait été
mieux ainsi.
C'est
sur ce souvenir douloureux que je revins à la réalité.
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