vendredi 22 août 2014

Le vendredi, on écrit { 9 } [ Révélée • Chapitre 4 • Partie 1 ]



Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la première partie du chapitre 4 ♥
Plagiat Interdit!


Chapitre 4

Partie1

La traversée du couloir se déroula en silence. Le garde avait une démarche qui faisait peur et il me dépassait de plusieurs dizaines de centimètres, mon pauvre mètre soixante-dix ne faisant pas le poids fasse à ce géant.
Le couloir était d'un blanc déprimant, il n'était pas éclatant comme dans ma tour, mais il était sale, presque gris.
Ma détermination n'était pas partie pour autant et j'étais plus que jamais prête à passer mon Appel.
La traversée me sembla durer pendant des heures. Mais une seconde porte blindée, bleue cette fois-ci, nous barrait la passage.
– Voilà, c'est ici, bougonna le colosse en tapant son code dans le petit boîtier gris.
Une pointe de d'appréhension et de stress m'envahit mais je repensai à ce petit souffle apaisant. Comme par magie, les émotions négatives disparurent de mon corps.
La porte s'ouvrit soudain et j'aperçus une forêt artificielle ainsi qu'un lac. Le garde me barrait le passage et c'était difficile d'en voir plus.
– Bon, commença-t-il fermement, tu vas entrer dans cette pièce, un laser jaune va te sonder et après tu sauras ce que tu es. Des scientifiques, invisibles de la salle, étudieront ton ADN et ils détermineront l'espèce que tu es, elle apparaîtra dans une bulle d'air.
Je sursautai, me rappelant soudain le rêve horrible que j'avais fait un peu plus tôt dans la journée. Il y avait bien un laser et une bulle d'air, éléments similaires à la réalité.
Je restai plantée là comme une idiote tandis que l'autre s'était effacé pour me laisser entrer.
– Bon, c'est quand tu veux ! cria-t-il, mécontent.
Ravalant les répliques cinglantes qui germaient dans mon esprit, je me contentai de pénétrer dans la pièce et restai immobile .
L'autre, sûrement pressé, avait déjà refermé la porte et je me retrouvai enfermée.
Le sol était constitué de pelouse, ça avait l'air si naturel que je m'empressai de me pencher pour caresser quelques brins d'herbe.
Mais je rencontrai du synthétique pur.
Je lançai un regard circulaire. Tout était exactement comme dans mon rêve.
Mon rêve... Plutôt mon cauchemar...
Devant moi se trouvait une bande d'herbe d'à peine un mètre de largeur. Au-delà, il y avait une nappe d'eau turquoise scintillante. Une forêt composée de chênes entourait le lac. Une senteur de terre mouillée flottait dans l'air. Je levai le nez et je remarquai que le plafond faisait plus vrai que nature avec son soleil éclatant et son bleu azur.
Les murs étaient recouvert d'une toile verte imitant de l'herbe.
Je distinguai une espèce de piédestal à la lisière de la forêt, juste en face de moi. Une sorte de lumière divine l'éclairait.
Je regardai à gauche et à droite, me demandant comment j'allais atteindre ce piédestal, sans nager.
J’attendais que quelque chose se produise, comme l’apparition d'un pont où je ne sais quoi.
Mais rien ne se passa. Au bout de quelques minutes, je dû me rendre à l'évidence : je devais nager pour atteindre l'autre rive.
En soupirant je m'approchai du bord de l'eau. Elle me renvoya le reflet d'une personne que je ne connaissais pas.
Mes cheveux étaient en bataille et emmêlés, ils avaient perdu leur éclat et ils n'étaient plus soyeux au toucher. Mon visage était horrible : j'avais deux énormes cernes violets, ma peau était d'une blancheur à faire peur.
La jeune fille que je regardais semblait être morte de peur.
Je me ressaisis et décidai de rentrer lentement dans l'eau. Je mis déjà mes deux pieds puis je me laissai glisser dans l'eau.
Elle était glacée et je me surpris à grelotter. Mes pieds touchaient un fond lisse, soyeux, trop doux pour être naturel. Un frisson me parcourut. Je m’aperçus que toute trace de stress s'était évanouie, comme si elle s'était enfuie par peur de l'eau glacé.
Je commençai à nager, formant des petites vaguelettes autour de moi. Le seul bruit qui subsistait était le bruissement de l'eau. Mes bottines commencèrent à se remplir du liquide et j'eus bientôt l'impression d'avoir deux poids morts à la place des pieds. Je fixais mon but d'un air déterminé, résolue à passer mon Appel, pour Jake.
« Vous serez plus que jamais différents ».


©

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