Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la première partie du chapitre 4 ♥
Plagiat Interdit!
Chapitre 4
Partie1
La traversée du couloir
se déroula en silence. Le garde avait une démarche qui faisait peur
et il me dépassait de plusieurs dizaines de centimètres, mon
pauvre mètre soixante-dix ne faisant pas le poids fasse à ce géant.
Le couloir était d'un
blanc déprimant, il n'était pas éclatant comme dans ma tour, mais
il était sale, presque gris.
Ma détermination n'était
pas partie pour autant et j'étais plus que jamais prête à passer
mon Appel.
La traversée me sembla
durer pendant des heures. Mais une seconde porte blindée, bleue
cette fois-ci, nous barrait la passage.
– Voilà, c'est ici,
bougonna le colosse en tapant son code dans le petit boîtier gris.
Une pointe de
d'appréhension et de stress m'envahit mais je repensai à ce petit
souffle apaisant. Comme par magie, les émotions négatives
disparurent de mon corps.
La porte s'ouvrit soudain
et j'aperçus une forêt artificielle ainsi qu'un lac. Le garde me
barrait le passage et c'était difficile d'en voir plus.
– Bon, commença-t-il
fermement, tu vas entrer dans cette pièce, un laser jaune va te
sonder et après tu sauras ce que tu es. Des scientifiques,
invisibles de la salle, étudieront ton ADN et ils détermineront
l'espèce que tu es, elle apparaîtra dans une bulle d'air.
Je sursautai, me
rappelant soudain le rêve horrible que j'avais fait un peu plus tôt
dans la journée. Il y avait bien un laser et une bulle d'air,
éléments similaires à la réalité.
Je restai plantée là
comme une idiote tandis que l'autre s'était effacé pour me laisser
entrer.
– Bon, c'est quand tu
veux ! cria-t-il, mécontent.
Ravalant les répliques
cinglantes qui germaient dans mon esprit, je me contentai de pénétrer
dans la pièce et restai immobile .
L'autre, sûrement
pressé, avait déjà refermé la porte et je me retrouvai enfermée.
Le sol était constitué
de pelouse, ça avait l'air si naturel que je m'empressai de me
pencher pour caresser quelques brins d'herbe.
Mais je rencontrai du
synthétique pur.
Je lançai un regard
circulaire. Tout était exactement comme dans mon rêve.
Mon rêve... Plutôt
mon cauchemar...
Devant moi se trouvait
une bande d'herbe d'à peine un mètre de largeur. Au-delà, il y
avait une nappe d'eau turquoise scintillante. Une forêt composée de
chênes entourait le lac. Une senteur de terre mouillée flottait
dans l'air. Je levai le nez et je remarquai que le plafond faisait
plus vrai que nature avec son soleil éclatant et son bleu azur.
Les murs étaient
recouvert d'une toile verte imitant de l'herbe.
Je distinguai une espèce
de piédestal à la lisière de la forêt, juste en face de moi. Une
sorte de lumière divine l'éclairait.
Je regardai à gauche et
à droite, me demandant comment j'allais atteindre ce piédestal,
sans nager.
J’attendais que quelque
chose se produise, comme l’apparition d'un pont où je ne sais
quoi.
Mais rien ne se passa. Au
bout de quelques minutes, je dû me rendre à l'évidence : je
devais nager pour atteindre l'autre rive.
En soupirant je
m'approchai du bord de l'eau. Elle me renvoya le reflet d'une
personne que je ne connaissais pas.
Mes cheveux étaient en
bataille et emmêlés, ils avaient perdu leur éclat et ils n'étaient
plus soyeux au toucher. Mon visage était horrible : j'avais
deux énormes cernes violets, ma peau était d'une blancheur à faire
peur.
La jeune fille que je
regardais semblait être morte de peur.
Je me ressaisis et
décidai de rentrer lentement dans l'eau. Je mis déjà mes deux
pieds puis je me laissai glisser dans l'eau.
Elle était glacée et je
me surpris à grelotter. Mes pieds touchaient un fond lisse, soyeux,
trop doux pour être naturel. Un frisson me parcourut. Je m’aperçus
que toute trace de stress s'était évanouie, comme si elle s'était
enfuie par peur de l'eau glacé.
Je commençai à nager,
formant des petites vaguelettes autour de moi. Le seul bruit qui
subsistait était le bruissement de l'eau. Mes bottines commencèrent
à se remplir du liquide et j'eus bientôt l'impression d'avoir deux
poids morts à la place des pieds. Je fixais mon but d'un air
déterminé, résolue à passer mon Appel, pour Jake.
« Vous serez plus
que jamais différents ».
©
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