Le vendredi, on écrit { 8 } [ Révélée • Chapitre 3 • Partie 7 ]

Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.

Aujourd'hui, je vais vous présenter la septième et dernière partie  du chapitre 3 ♥

Plagiat Interdit!

Chapitre 3

Partie 7

C'est sur ce souvenir douloureux que je revins à la réalité. 

Stéphane était assis à côté de moi.

– Oh Stéphane, sanglotai-je, je... je suis désolée ! Je ne sais pas ce qu'il m'a pris.

Il me caressa le dos d'une manière rassurante et mon corps se remplit d'une douce chaleur.

– Ne t'inquiète pas, je sais ce que c'est.

Il me fit un clin d’œil et il m'aida à me relever.

Je me mis debout péniblement et je m'aperçus que tout le monde me regardait. La plupart des gens étaient inquiets, d'autres riaient en chuchotant entre eux. Je pris sur moi et je me dirigeai vers la porte, qui était à une centaine de mètres, sans la soutien de Stéphane qui était derrière-moi.

J'étais déterminée à passer mon Appel pour Jake, pour qu'il soit fier de moi. Repenser à lui m'avait mis dans une profonde tristesse mais le sentiment d'être indestructible s'était insinué dans mon corps.

Je marchais d'un pas déterminée, droite, la tête haute. Je lançais des regards glacials à ceux qui se moquaient de moi. L'immense hall était silencieux, pas le moindre bruit ne filtra pendant que je marchais.

Puis les gens finirent par détourner les yeux et à reprendre où ils en étaient dans leur conversation. Les gens qui rient se lassèrent vite et ils cessèrent toutes moqueries.

J'essayai de ne penser qu'à la fierté de Jake et non à la douleur de sa perte.

J'eus l'impression que la distance qui me séparait de la porte se rallongeait au fur et à mesure.

Mais je finis par l'atteindre.

Je soufflai profondément en fermant les yeux. Je levai la tête et je sentis un souffle apaisant effleurer mon corps.

Surprise par ce petit vent inhabituel, je tressaillis.

Mais je décidai d'oublier, après tout, peut être que les sorcières ressentaient ça avant leur Appel.

Stéphane attendit patiemment que je me retourne.

– C'est bon, on peut y aller, annonçai-je d'une voix déterminée.

– Courage, ça va aller, murmura-t-il en composant un code sur le digicode que je n'avais pas remarqué jusque là.

La porte s'ouvrit d'un seul coup et je découvris un couloir blanc et un garde qui m'attendais.

Il était très grand et très musclé, il paraissait avoir la trentaine et il me fixa d'un regard dur.

J'attendis, les bras croisés, qu'il parle, le regardant droit dans les yeux.

Toute trace de peur et de stress avait disparu et je me sentis étrangement bien, comme si j'allais voir une amie pour faire une pyjama-party.

Nullement impressionnée par mon regard insolent, il aboya :

– Della Evens ?

Je hochais la tête, soudain impressionnée par sa musculature et par sa sévérité.

– Viens avec moi.

Je me retournai pour dire au revoir à Stéphane.

– Bonne chance ! Ne t'inquiète pas, je serai là quand tu sortiras.

Un peu rassurée, je suivis le garde en me remémorant le visage de Jack. Pour la première fois, la vue de ses traits fins entraîna, certes une immense douleur, mais aussi une once de joie.

« Vous serez plus que jamais opposés. »

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