Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du jeudi :" le jeudi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le jeudi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la seconde partie du chapitre 2 ♥Plagiat Interdit!
Chapitre 2
Partie 2
Mais
je n'avais pas raté la douleur subite dans ses prunelles d'encre.
-
Maman, explique-moi ce qu'il se passe ! l'implorai-je.
-
Je suis vraiment désolée, Della, mais je ne peux pas t'en dire
plus. Je t'en ai déjà trop dit, ajouta-t-elle. Ton père ne...
-
Ne me parle pas de lui ! la coupai-je en hurlant presque. Ce
monstre que tu considère comme mon père a tué mon petit-ami !
-
Oh non, ne lui reproche pas ça, supplia Jane.
-
Tu te fiches de moi ? m'emportai-je en me relevant brusquement,
me retrouvant nez à nez avec elle. Il l'a tué sans scrupule pour
que je sois malheureuse à jamais.
-
Ce n'est pas ce que tu crois...
-
Écoute-moi maman, ce que je crois est absolument vrai, pourquoi ne
veux-tu pas ouvrir les yeux ? Ton mari est un monstre, un point
c'est tout.
Ecarlate,
ma mère se releva furieusement et me lança un regard meurtrier.
Elle resta muette, sachant que je vivais un enfer avec mon père. Je
remarquai qu'elle se comportait comme une adolescente rebelle. Elle
n'était sûrement pas encore sortie complètement de cette période
bien difficile pour les parents.
-
Écoute-moi bien, commença-t-elle d'un ton menaçant, tant que je
serais à côté de toi, tu traiteras ton père avec respect !
C'est compris ?
Je
fus tellement surprise par son ton inhabituel que je restai immobile,
incapable de bouger. Une larme coula lentement sur ma joue. Je
baissai la tête, honteuse d'avoir mis maman en colère.
Mais
qu'est ce que tu dis ? Je ne vais quand même pas respecter
papa, alors qu'il me déteste et me fait les pires offenses du
monde !
Je
voulus avouer tout ce que j'avais sur le cœur, mais le regard
menaçant de ma mère m'en dissuada.
-
S'il te plaît, maman ! croassai-je lamentablement.
Elle
croisa mon regard désespéré et son visage se radoucit.
-
Ma grande, dit-elle d'une voix plus douce, tu sais bien que je t'aime
plus que tout. Je sais que Thomas te fait du mal, mais je...
Elle
ne put finir et tourna brusquement la tête vers la fenêtre. Elle
devait commencer à pleurer. Souhaitant la consoler, je me levai
maladroitement. Je réussi à m’extirper de mon lit pour finalement
m'écraser par terre comme une crêpe, face contre terre. Je poussai
un gémissement lamentable. Maman se retourna et je pus constater que
ses yeux brillaient comme des diamants. Elle accourut pour me
secourir.
-
Oh ma pauvre chérie, je suis désolée que tu sois aussi faible, dit
maman en me prenant par les aisselles.
Je
savais pertinemment qu'elle pouvait me déplacer sans me toucher,
grâce à son don de télékinésie. Mais comme j'étais encore en
état de choc, elle devait juger qu'il fallait me ménager.
Elle
me releva et me porta jusqu'au lit sans être essoufflée.
-
Je sais que tu est faible, je sais que tu es fatiguée, mais tu dois
passer ton Appel cet après-midi.
J'allais
répliquer quand elle posa son doigt sur ma bouche, sa façon de
m'intimer de me taire.
-
Laisse-moi finir, je suis la première qui s'est opposée à ce
projet insensé, mais personne n'a voulu m'écouter. Ne rejette pas
ça sur moi, je t'en supplie, demanda-t-elle en me regardant droit
dans les yeux.
Malgré
toute la colère qui sommeillait en moi, son regard implorant me fis
dire quelque chose que je n'aurais jamais dit auparavant.
-
Ne t'inquiète pas maman, je ne t'en veux pas. Je vais passer mon
Appel cet après-midi, la rassurai-je d'un ton résigné.
Satisfaite
de ma réponse, elle me sourit.
-
Il n'est que dix heures, dors encore, tu es aussi faible qu'un
nouveau-né. Tu dois être fin prête pour cet après-midi,
ajouta-t-elle.
Je
me rendis compte que je n'avais qu'une envie : dormir. Avant de
sombrer dans les bras de Morphée, je demandai :
-
Maman, accompagne-moi au laboratoire universel, s'il te plaît.
Elle
m'embrassa sur le front avant de ma répondre.
-
Ne t'inquiète pas ma puce, je serais là.
Mes
paupières se fermèrent toute seules et je sombrai dans un profond
sommeil.
©
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