Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la première partie du chapitre 3 ♥
Plagiat Interdit!
Chapitre 3
Partie 1
La
Parauto était si blanc que cela m'aveugla. Les sièges blancs, épais
et moelleux étaient hyper confortables. Le sol était blanc avec les
initiales du labo inscrits en bleu, énormes. La partie vitrée était
recouverte de blanc opaque, mais on voyait quand même à l'extérieur
par des petits trous en forme de cercles qui était intelligemment
posés. Le voyage me parut infini. Je me contentai de regarder à
travers un trou et de ne rien dire. Maman m'observait avec inquiétude
mais ne fit pas de remarque. J'avais si peur, le stress était à son
maximum. Mes mains tremblaient et je dus serrer les points qu'elles
s'immobilisent. Sentant que j'étais proche de la crise de nerf, je
décidai de dormir un peu, puisque le voyage durait une heure. Je
fermais le yeux et je m’avachis sur mon siège. J'allais sombrer
quand les images de mon rêve firent surface. J'écarquillai les
yeux, tremblante. Maman me dévisagea avec encore plus d'inquiétude,
ses yeux noirs remplis d’appréhension.
-
Ma chérie, ça va ? s’enquit-elle.
-
Oui, oui ne t'inquiète pas ! tentai-je vainement.
Comme
j'étais une piètre menteuse, maman ne me cru pas un seul instant.
-
Écoute...,commença-t-elle.
Comprenant
que j'avais vraiment besoin d'être seule pour réfléchir, je la
coupai :
-
Maman, j'ai besoin d'être seule, s'il te plaît.
-
Bon très bien, se résigna-t-elle, je te laisse tranquille.
Sur
ce, elle se leva pour aller voir le conducteur. Elle tapota
légèrement la vitre qui nous séparait et elle s'ouvrit
instantanément. Maman pénétra à l'intérieur et me laissa seule.
Je
mis la tête entre mes jambes en fermant les yeux.
Pourquoi
moi ? Pourquoi dois-je tout le temps ne pas avoir de chance ?
Beaucoup de jeunes filles me jalousaient pour ma richesse, mais je me
sentais plus pauvre que jamais. La mélancolie s'installa dans ma
tête et je me mis à repenser à toutes mes souffrances. A commencer
par Jake. Jake, ce garçon que j'avais tant aimé, que j'avais adoré,
que j'avais câliné n'était plus. Je sentais les larmes venir. Je
relevai la tête, vérifiant que j'étais seule dans l'habitacle.
Puis, vu que c'était positif, je laissai les sanglots me submerger.
Les larmes étaient brûlantes et me carbonisaient les joue. Mon dos
était secoué par les sanglots. Mon père ne m'aimait pas, et il
avait tué l'amour de ma vie. Le flux de larmes augmenta et je me
sentis comme la fille la plus maudite et malheureuse de la planète
Terre. Mon sang se glaça et je grelottai. Mon fond de teint était à
présent détruit, mais je m'en fichais.
Soudain,
je sentis une main apaisante se poser sur mon dos, me calma
immédiatement et me réchauffant. Je relevais la tête pour regarder
ma mère qui m’insufflait du bien-être. Ma peine disparu d'un seul
coup et j'eus l'impression que les morceaux de mon cœur se
recollèrent.
-
Ma chérie, commença maman d'une voix douce, nous allons arriver.
Mon
ventre se tordit de terreur et je regardai maman droit dans les yeux.
Impuissante,
elle se contenta de ma serrer dans ses bras.
-
Tout va bien se passer, tenta-t-elle.
-
Non, un malheur de plus va me tomber dessus, répliquai-je.
La
Parauto s'arrêta et mon cœur manqua un battement. Je tremblais de
tout mes membres. Je regardai maman, l'air complètement désemparée.
Je devais ressembler à une petite fille qui était terrifiée car
elle avait peur qu'un monstre la mange, la nuit. C'est ce que je lus
dans les yeux inquiets de ma mère. J'expirai profondément, essayant
de ma calmer. J'aperçus mon visage dans la vitre qui était face à
moi. J'avais la peau horriblement blanche, et mes cernes violacées
semblaient s'être propagées sur tout mon visage.
La
porte de verre, que je n'avais pas remarquée jusqu'à présent
s'ouvrit. Je me relevai péniblement et tentai d'être digne. Mais
mon visage horrible ne tromperait personne. Mes yeux s'embuèrent de
larmes, mais je les chassai en fermant les yeux.
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