Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du jeudi :" le jeudi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le jeudi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la quatrième partie du chapitre 2 ♥Plagiat Interdit!
Chapitre 2
Partie 4
Je
me réveillais en sursaut, tremblant de tous mes membres. Mon visage
était en feu et mes cheveux étaient plaqués sur ma nuque à cause
de ma transpiration. Je me rendis compte que j'étais dans mon lit.
Je soupirai de soulagement. Mon Appel n'avait donc pas eu lieu.
Du
moins, pas encore.
Je
chassais cette pensée d'un revers de la main, sachant que j'allais
encore m'inquiéter de manière excessive.
La
couverture posée sur mon corps me faisait suffoquer. Le drap humide
de sueur me collait à la peau. Je décidais d'aller prendre un bain
pour me rafraîchir. Je réussis à me redresser sur les bras. Je me
rendis compte que j'avais repris mes force et que mon corps avait
déjà éliminé la totalité des parasites dû à mon
évanouissement. Je ramenai mes genoux sur mon menton, afin de sortir
par le devant du lit, et ainsi éviter la partie presque trempée. Je
réussis tant bien que mal à m'extirper du matelas. Chancelante, je
titubai sur quelques pas avant de faire une pause sur l'encadrement
de la porte de la salle de bain. J'inspirai et expirai profondément.
Malgré toute ma volonté, la violence des événements de ces
dernières heures surgirent. L'impact me fait vaciller, mais je me
retint in-extremis sur le mur. Le métal lisse ne m'entama pas la
peau. Je réussis à rétablir mon équilibre et je marchai lentement
vers la baignoire.
-
Eliz ? demandai-je d'une voix faible, peux-tu remplier la
baignoire ? Et aussi changer mon lit, ajoutai-je en repensant à
ma couche trempée de sueur.
-
Oh mademoiselle ! J'ai eu si peur ! s'écria Eliz, affolée.
Je
ricanai intérieurement. Eliz était seulement un robot, elle ne
pouvait pas avoir des sentiments comme la peur. Mais mon père
l'avait adaptée pour qu'elle soit la plus humaine possible, ce qui
me paraissait ridicule.
-
Ne t'inquiète pas, Eliz, la rassurai-je, en enlevant ma robe et mes
sous-vêtements, je vais bien maintenant.
Sur
ce, j'attendis patiemment que le niveau d'eau brûlante soit assez
haut.
-
Quelle heure est-il, Eliz ? demandai-je en me rappelant que mon
Appel approchait considérablement.
-
Il est onze heures quarante-quatre. Hâtez-vous, vous devez partir
pour le L.U dans deux heures, annonça Eliz d'une voix faussement
inquiète.
Les
initiales « L.U » étaient l'abréviation de «
Laboratoire Universel », où tous les Appels étaient préparés.
Mon
ventre se serra à en faire mal en repensant à l'après-midi qui
allait suivre. Je fermai les yeux pour ne plus y penser. Je poussai
un soupir, sachant que c'était mission impossible. Voyant que le
niveau d'eau de la baignoire était assez haut, je me hissai dans le
bassin brûlant. Eliz avait mis des pétales de rose sur toute la
surface, rosissant peu à peu l'eau. J'essayai de me détendre , mais
les muscles de mon dos étaient trop noués pour tenter quoi que ce
soit.
-
Eliz ? Lançai-je.
-
Oui, Della ?
-
Pouvez-vous appeler ma mère s'il vous plaît ? Il est bientôt
l'heure de partir.
-
Bien sûr, je l'appelle tous de suite, dit la voix d'Eliz.
J'entendis
un grésillement annonçant qu'Eliz se dirigeait vers le pôle de la
chambre de ma mère. Ne voulant pas que Jane me voie toute nue, je
sortis de l'eau, dégoulinante, ayant à peine profité de ce moment
de détente.
Un
des derniers, songeai-je.
Je
secouai la tête, voulant chasser cette pensée négative de ma tête.
Évidemment, ça ne marcha pas le moins du monde. Je nouai une
serviette blanche sous mes aisselles. Le sol de la salle de bain
était à présent trempé, à cause de mon corps encore mouillé.
Je
quittai la salle de bain sans appui, ayant retrouvé toutes mes
forces. Mon lit avait été changé et une tenue pour le L.U avait
été posée dessus. Elle était composé d'un pantalon kaki avec les
initiales du labo en blanc inscrites sur le devant. Il y avait des
bottines noires ainsi qu'un débardeur blanc avec des bretelles
épaisses.
Mes
épaules s'affaissèrent, mes muscles se tendirent et mon stress
augmenta encore plus.
Le
regard absent, je m'empressai de me sécher et d'enfiler la tenue qui
me faisait penser à celle des militaires. A peine avais-je fini de
lacer mes bottines que maman pénétra dans la chambre. Je
m'empressai de me jeter à son coup. Je tremblais de tous mes membres
et la tension était à son maximum.
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