mercredi 14 mai 2014

Mes écrits { 41 }


Je regarde la silhouette sans vie de l'arène. Les murs sont d'un gris déprimant. La scène, habituellement joyeuse, est désormais sans vie. Les gradins sont sans âme,alors qu'ils grouillaient de vie.

Je me rends compte que c'est fini, que tout est fini. Je regarde cette arènes qui a été toute ma vie. Le vent me fouetta le visage, secouant mes longs cheveux blonds. Je me dis que je peux refaire ma vie. Je me dis que je peux réussir...

Toute ma vie, j'ai été dans cette arène. Ce n'était pas des combats de gladiateurs, mais du théâtre, ma passion. Je me suis tellement battue pour garder mon métier, tellement battue pour maintenir ce théâtre en vie.

Mais j'ai relâché la pression. J'ai fait une pause pendant une seconde. Une seule. Mais ça a suffit. Quand je me suis ressaisie, il n'y avait plus rien. Cette arène n'était que vide et mon âme en était brisée.

J'étais debout, forte et fière. Mais j'ai trébuché, blessée de partout. A présent, la femme forte et fière s'en est allée, elle a laisser la place à cette femme faible, incapable de se relever. Je ne peux plus, je suis trop fatiguée, je suis tout simplement effondrée.

Je contemple cette arène, où j'ai vécu des heures de gloire, où j'ai vécu des jours de triomphe et où j'ai vécu des années de joie. A présent, je ne suis plus qu'une coquille vide. Je contemple cette arène et je me dis que tout est fini.

©omprendra qui pourra

Once de vérité.| Texte écrit sur un coup de tête | 14:56 |


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...