vendredi 23 mai 2014

Le vendredi, on écrit { 1 } [ Révélée • Chapitre 2 • Partie 5 ]


Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la cinquième partie du chapitre 2 ♥
Plagiat Interdit!


Chapitre 2

Partie 5

Je tremblais de tous mes membres et la tension était à son maximum. 
- Oh ma chérie, marmonna maman dans mes cheveux.
- Oh maman, j'ai rêvé que je devenais un puma, sanglotai-je tandis que les larmes commençaient à couler le long de mes joues.
Maman resta muette et je sentis son dos se raidir sous mes bras.
- Écoute, tu as une chance sur deux d'être métamorphe et une chance sur deux d'être sorcière blanche, comme moi. Je sais que tu stresses, je sais que c'est très difficile et que la tension est à son comble. Quand j'ai passé mon Appel, j'étais soit sorcière blanche, sois vampire. J'ai toujours voulu être vampire,mais malheureusement, mon destin en avait décidé autrement, confessa maman d'une voix brisée.
Je gardais le silence, mes larmes mouillant sa robe rose.
- Je te dis cela, continua maman, car, quelque soit ton espèce, tu trouveras toujours quelqu'un capable de t'aimer, et tu finira par être heureuse, même si tu ne le crois pas.
- Maman, je serai heureuse quand j'aurai quitté cette maudite tour, dis-je d'une voix dure.
Maman me regarda droit dans les yeux et essuya les larmes qui continuaient à couler.
- Ne gâche pas ta vie à cause de ton espèce, conclus maman en se détachant de mon étreinte.
Je ne sus quoi penser. Je baissai la tête pour regarder mes pieds tandis que maman demandai l'heure à Eliz.
- Il est midi vingt, madame, répondit Eliz.
Puis, maman se tourna à nouveau vers moi.
- Je sais que le départ est prévu à deux heures moins le quart, mais veux-tu qu'on parte tout de suite ?
- Oui, comme ça, je serai plus vite débarrassé de ce maudit Appel, bougonnai-je en la regardant droit dans les yeux.
Elle hocha la tête et demanda à Eliz de nous préparer une Parauto. Une Parauto est un véhicule qui ressemble à une minuscule fusée.
- Viens ma chérie, la Parauto nous attends en bas.
Mon ventre se serra sous l'énorme poids du stress. Mes cheveux mal coiffés se collaient sur ma nuque, l'efficacité du bain ayant perdu tout son effet. Je me regardai dans le miroir, j'avais la peau blafarde, les cheveux emmêlés encore humides et de grandes cernes violettes. On aurai dit que j'avais participé à une quelconque expédition. Je frissonnai de dégoût. Maman m'attendait sur le pas de la porte. Je décidai d'arranger ce désastre.
- Une seconde ! Je me coiffe, annonçai-je.
- D'accord, prends tout ton temps ma puce.
Je saisis ma brosse et je me démêlai les cheveux avec de grands gestes. Je cru arracher toute ma chevelure mais je teins bon et mes cheveux retrouvèrent leur brillance. Je ne décidai de mettre un peu de fond de teint pour cacher mes méchantes cernes.
Une fois appliqué, je jetai un coup d’œil au miroir. Mes yeux noirs brillaient, mon teint avait retrouvé des couleurs, ma bouche pulpeuse grimaçai sous l'effet de la pression, mais je gardai quand même un beau visage. Mes boucles de jais dévalaient mes épaules pour retomber élégamment sur mes avant-bras. A part la tenue hideuse, je me trouvai belle à croquer. Satisfaite, je rejoignis maman. Un peu de stress s'était envolé, mais mes muscles étaient encore noués.
- Waouh, tu es magnifique ! me complimenta maman en me souriant.
Je haussai les épaules.
- Bon allons-y, dit maman en m'empoignant par le bras.
Je la suivis dans le dédale des couloirs, saluant quelque fois des employés qui passaient par là. Nous arrivâmes enfin à l'ascenseur de verre qui offrait une vue splendide de la capitale. Nous descendîmes les quelques cent cinquante-neuf étages qui composaient le building.
Malgré la présence rassurante de ma mère, mon appréhension me crispait les mains.
Une fois arrivées en bas de l'immense tour de verre, je remarquai une Parauto garée sur la place privée de l'immeuble. C'était un engin de forme ovale, dont la moitié supérieure était uniquement composée de verre indestructible. La moitié inférieur était en métal gris. Je remarquai les initiales du Labo inscrites sur le devant du véhicule. Tandis que je contemplai l'engin, maman alla discuter avec le chauffeur, me laissant seule devant l'entrée de la tour. J'eus une envie soudaine de pleurer, mais je ne fis rien de tel, sachant que cela détruirai mon fond de teint. La vision de mes horribles cernes me fit grimacer. Puis maman vint vers moi.
- Bon ma chérie, nous devons y aller, le chauffeur a prévenu le Laboratoire Universel que ton Appel serait avancé d'une heure et demie.
Je hochai la tête, pensive et je la laissai m'emmener dans la Parauto.
Je gâcherai sûrement ma vie entière en seulement quelques heures. Ce maudit destin, j'aurais tellement donné pour savoir ce que l'avenir me réserve. Malheureusement, je dois maintenant affronter le présent.

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