Bienvenue dans mon nouveau rendez-vous du vendredi :" le vendredi, on écrit". Le principe est simple, c'est souvent le vendredi que je publie des textes, donc ce rendez vous sert à poster mes écrits ♥ Donc j'ai personnalisé ce rendez-vous où je publierai ma nouvelle fiction: Révélée.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la cinquième partie du chapitre 2 ♥
Plagiat Interdit!
Chapitre 2
Partie 5
Je
tremblais de tous mes membres et la tension était à son maximum.
-
Oh ma chérie, marmonna maman dans mes cheveux.
-
Oh maman, j'ai rêvé que je devenais un puma, sanglotai-je tandis
que les larmes commençaient à couler le long de mes joues.
Maman
resta muette et je sentis son dos se raidir sous mes bras.
-
Écoute, tu as une chance sur deux d'être métamorphe et une chance
sur deux d'être sorcière blanche, comme moi. Je sais que tu
stresses, je sais que c'est très difficile et que la tension est à
son comble. Quand j'ai passé mon Appel, j'étais soit sorcière
blanche, sois vampire. J'ai toujours voulu être vampire,mais
malheureusement, mon destin en avait décidé autrement, confessa
maman d'une voix brisée.
Je
gardais le silence, mes larmes mouillant sa robe rose.
-
Je te dis cela, continua maman, car, quelque soit ton espèce, tu
trouveras toujours quelqu'un capable de t'aimer, et tu finira par
être heureuse, même si tu ne le crois pas.
-
Maman, je serai heureuse quand j'aurai quitté cette maudite tour,
dis-je d'une voix dure.
Maman
me regarda droit dans les yeux et essuya les larmes qui continuaient
à couler.
-
Ne gâche pas ta vie à cause de ton espèce, conclus maman en se
détachant de mon étreinte.
Je
ne sus quoi penser. Je baissai la tête pour regarder mes pieds
tandis que maman demandai l'heure à Eliz.
-
Il est midi vingt, madame, répondit Eliz.
Puis,
maman se tourna à nouveau vers moi.
-
Je sais que le départ est prévu à deux heures moins le quart, mais
veux-tu qu'on parte tout de suite ?
-
Oui, comme ça, je serai plus vite débarrassé de ce maudit Appel,
bougonnai-je en la regardant droit dans les yeux.
Elle
hocha la tête et demanda à Eliz de nous préparer une Parauto. Une
Parauto est un véhicule qui ressemble à une minuscule fusée.
-
Viens ma chérie, la Parauto nous attends en bas.
Mon
ventre se serra sous l'énorme poids du stress. Mes cheveux mal
coiffés se collaient sur ma nuque, l'efficacité du bain ayant perdu
tout son effet. Je me regardai dans le miroir, j'avais la peau
blafarde, les cheveux emmêlés encore humides et de grandes cernes
violettes. On aurai dit que j'avais participé à une quelconque
expédition. Je frissonnai de dégoût. Maman m'attendait sur le pas
de la porte. Je décidai d'arranger ce désastre.
-
Une seconde ! Je me coiffe, annonçai-je.
-
D'accord, prends tout ton temps ma puce.
Je
saisis ma brosse et je me démêlai les cheveux avec de grands
gestes. Je cru arracher toute ma chevelure mais je teins bon et mes
cheveux retrouvèrent leur brillance. Je ne décidai de mettre un peu
de fond de teint pour cacher mes méchantes cernes.
Une
fois appliqué, je jetai un coup d’œil au miroir. Mes yeux noirs
brillaient, mon teint avait retrouvé des couleurs, ma bouche
pulpeuse grimaçai sous l'effet de la pression, mais je gardai quand
même un beau visage. Mes boucles de jais dévalaient mes épaules
pour retomber élégamment sur mes avant-bras. A part la tenue
hideuse, je me trouvai belle à croquer. Satisfaite, je rejoignis
maman. Un peu de stress s'était envolé, mais mes muscles étaient
encore noués.
-
Waouh, tu es magnifique ! me complimenta maman en me souriant.
Je
haussai les épaules.
-
Bon allons-y, dit maman en m'empoignant par le bras.
Je
la suivis dans le dédale des couloirs, saluant quelque fois des
employés qui passaient par là. Nous arrivâmes enfin à l'ascenseur
de verre qui offrait une vue splendide de la capitale. Nous
descendîmes les quelques cent cinquante-neuf étages qui composaient
le building.
Malgré
la présence rassurante de ma mère, mon appréhension me crispait
les mains.
Une
fois arrivées en bas de l'immense tour de verre, je remarquai une
Parauto garée sur la place privée de l'immeuble. C'était un engin
de forme ovale, dont la moitié supérieure était uniquement
composée de verre indestructible. La moitié inférieur était en
métal gris. Je remarquai les initiales du Labo inscrites sur le
devant du véhicule. Tandis que je contemplai l'engin, maman alla
discuter avec le chauffeur, me laissant seule devant l'entrée de la
tour. J'eus une envie soudaine de pleurer, mais je ne fis rien de
tel, sachant que cela détruirai mon fond de teint. La vision de mes
horribles cernes me fit grimacer. Puis maman vint vers moi.
-
Bon ma chérie, nous devons y aller, le chauffeur a prévenu le
Laboratoire Universel que ton Appel serait avancé d'une heure et
demie.
Je
hochai la tête, pensive et je la laissai m'emmener dans la Parauto.
Je
gâcherai sûrement ma vie entière en seulement quelques heures. Ce
maudit destin, j'aurais tellement donné pour savoir ce que l'avenir
me réserve. Malheureusement, je dois maintenant affronter le
présent.
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